« Le prix Nobel de médecine 2023 revient à…, pour leurs découvertes concernant les modifications des bases nucléiques qui ont permis le développement de vaccins efficaces contre le Covid-19 » a annoncé le jury. La prévention d’autres maladies infectieuses et même le traitement de certains cancers pourraient bénéficier de cette approche.
« En raison de la rapidité avec laquelle ces vaccins ont été mis au point, quelques mois après le tout début de la pandémie, on pourrait oublier qu’ils sont l’aboutissement de plusieurs décennies de recherche, et d’embûches que les deux lauréats ont réussi à surmonter… »
« L’avantage des vaccins ARNm est leur rapidité de développement et d’adaptation – comme on l’a vu pour les variants du SARS-CoV-2… et aussi l’échelle à laquelle ils peuvent être produits, commente Christiane Eberhars, cheffe du centre de vaccinologie des HUG. Ils ont permis de sauver de nombreuses vies et de sortir plus rapidement de la pandémie de Covid-19 ».
« Ce prix Nobel récompense des scientifiques à l’origine de l’observation clé qui a fait avancer le développement clinique des vaccins à ARNm anti-Covid-19. L’impact a été majeur sur la pandémie, confirme Giuseppe Pantaleo, directeur du service d’immunologie et d’allergie du CHUV. … »
…
Deux Récents aspects économiques
- ARN messager ; Curevac et BioNTech se livrent une guerre judiciaire fratricide
- La guerre de l’ARN messager ne fait que commencer. »
Fin de citation du Temps du 03.10. 2023 : https://www.letemps.ch/sciences/katalyn-karyko-et-drew-weissman
Mon but n’est pas de mettre en doute la qualité ni l’importance des recherches des deux lauréats, mais de poser quelques questions relatives à des affirmations étonnantes des responsables du jury.
- Le prix Nobel est généralement accordé après des années de vérification des résultats obtenus. Or, même si les recherches concernant l’ARNm durent depuis des années, le vaccin élaboré n’a pas été testé jusqu’à la fin de la phase III avant d’être commercialisé. Aucune étude sérieuse sur le long terme n’a été publiée à ce jour sur les éventuels effets secondaires. On n’a d’ailleurs même pas publié le rapport final de la phase III. Comment peut-on accorder un prix Nobel pour avoir « rendu possible des vaccins mis au point en quelques mois », vaccins non testés normalement ?
- Qui a prouvé que « les vaccins ont permis de sauver de nombreuses vies et de sortir plus rapidement de la pandémie » alors qu’il est officiellement avéré que lesdits vaccins n’empêchaient pas de contracter la maladie et que celle-ci s’est atténuée naturellement du fait des mutations successives du virus qui devenait de moins en moins dangereux ?
- Depuis quand accorde-t-on un prix Nobel à une découverte qui « pourrait» (sic) être favorable à la prévention d’autres maladies infectieuses et même au traitement de certains cancers. En général, on attend au moins dix ans, si ce n’est plus pour s’assurer du résultat d’une découverte avant de l’honorer d’un prix aussi prestigieux.
La campagne mondiale de vaccination anti-covid 19 a fait l’objet d’une publicité considérable et justifié des pressions, des menaces, des ostracismes, des condamnations pénales. Les personnes vaccinées ont été les cobayes non avertis et non suivis professionnellement d’une expérience dont le résultat scientifique n’a fait l’objet d’aucune publication officielle. Donner maintenant un prix Nobel de médecine à des chercheurs dont les travaux sont importants mais encore en voie d’essai, sous prétexte que cela aurait permis de créer et d’adapter un vaccin largement contesté ressemble plus à un coup de pouce à la vente de vaccins en perte de vitesse et à Pfizer et Moderna dont les rentrées baissent après deux années fantastiques qu’à une véritable reconnaissance scientifique. A la limite, c’est une insulte à tous ceux qui sont morts, ont souffert, souffrent encore et souffriront peut-être longtemps à cause d’un vaccin encore en phase d’essai.