Merci pour la qualité de cette émission électorale

Soirée « électorale » hier 22 octobre sur la RTS 1. Impossible de lâcher l’écran. Tout était parfait. On n’y a jamais entendu parler de « montée du populisme nationaliste », ni mentionné une « claque » aux Verts comme on peut le lire aujourd’hui dans certains quotidiens. Non, une présentation sympathique et honnête des candidats élus ou non élus, le respect de l’engagement des politiciens en général, l’expression d’une compréhension respectueuse de l’émotion et de l’éventuelle déception des «sortants » non réélus, une appréciation positive du système helvétique qui favorise, en fin de compte une grande stabilité, mais n’empêche pas les changements. Merci à M. A. Favre des invités choisis, du ton donné, et à tous les intervenants d’avoir fait de cette soirée un moment après lequel on croit à nouveau que l’avenir existe.

4 réponses à “Merci pour la qualité de cette émission électorale”

  1. Cette votation me laisse un mauvais arrière-goût, en particulier à Genève, où Mauro Poggia est en pôle position pour aller aux Etats talonné par le duo Sommaruga/Mazzone.
    Pour moi, c’est vraiment un choix entre peste et choléra. D’un côté, Poggia petit dictateur qui, avec sa politique vaccinale, a des morts sur la conscience et de l’autre le duo qui militait ouvertement contre Frontex et souhaite faire profiter aux Afghans le statut accordé à l’Ukraine. Des deux côtés nous avons une politique parfaitement suicidaire. C’est écoeurant mais c’est ainsi, c’est la démocratie. Vu ce résultat selon moi parfaitement erratique, j’en conclus que le peuple Genevois n’existe pas. Qu’il n’est qu’un conglomérat de différentes ethnies qui votent selon les circonstances, indifférentes au destin collectif sur ce petit territoire.

    1. Marc, vous dites que c’est la démocratie !

      Je ne suis pas si certain que ça, car dans ce cas, pourquoi la Suisse s’est équipée de machines « dominion » ?

  2. Corto, vous me l’apprenez. Dans ce cas, j’abonde dans votre sens, car pour moi les machines à voter sont un véritable poison pour la démocratie. On le voit aux USA. Je continue à penser (peut-être naïvement) que la Suisse avec son système de votations et ses bureaux de votes est mieux outillée que les autres pays pour faire respecter la volonté démocratique. Malheureusement, et surtout à Genève, le peuple n’existe plus, puisqu’il s’agit d’un conglomérat de personnes d’origines extrêmement diverses, qui forment la majorité silencieuse des abstentionnistes ou des allocataires de prestations sociales. La popularité de Mauro Poggia est une énigme. Voici un politicien opportuniste, qui s’empare d’un parti populiste pour arriver au pouvoir et qui retourne au Marais une fois avoir été élu à Berne en ayant pratiqué une politique covidiste mensongère et contraire à l’esprit Suisse.

  3. Vous avez raison Madame, la qualité de cette émission électorale était plutôt bonne. Toutefois, une question me taraude, à savoir : est-ce que les journalistes de la RTS avaient vraiment le choix ? La défaite des « verts » était prévisible, notamment par le fait qu’aucun des deux partis n’avait pris position clairement contre une certaine idéologie. Les questions sociétales ont pris une place démesurée au détriment des préoccupations bien légitimes de la société suisse.

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