Mais qu’est-ce qu’une guerre ? C’est un conflit armé entre Etats, selon une définition très classique et première. Si un Etat envahit le territoire d’un autre Etat, il lui déclare la guerre dans les faits, quelque prétexte qu’il puisse invoquer et l’Etat envahi a le droit de se défendre par les armes. Il entre en guerre ; sa guerre de défense est légitime. Cette légitimité lui permet-elle de « contre-envahir » le territoire de l’autre pour l’affaiblir sur son propre terrain ? Pour vaincre, il va toutefois chercher à repousser l’envahisseur non seulement jusqu’à sa frontière, mais éventuellement en empiétant sur le territoire de l’autre, afin d’inquiéter sa population et d’avoir éventuellement une monnaie d’échange. Sa guerre est-elle encore légitime s’il sort de ses frontières pour commencer à envahir l’envahisseur ? S’agit-il d’une double guerre de conquête ou seulement d’une tactique de défense ? La 2e guerre mondiale n’a pris fin qu’avec l’envahissement de l’Allemagne par les Alliés.
Dans le grave conflit russo-ukrainien, les alliés de M. Zelenski lui interdisent d’utiliser les armes qu’ils lui donnent pour porter le conflit sur sol russe par crainte – fondée – d’une escalade. La conséquence, c’est que l’Ukraine doit se limiter à une guerre défensive sur son propre territoire à moins de n’utiliser exclusivement ses propres armes qu’elle n’a pas en suffisance.
Pourquoi, mais pourquoi M. Biden a-t-il mis dans la tête de M. Zelenski « d’écraser la Russie », tout en lui interdisant de sortir de son territoire pour contre-attaquer ? Après l’échec russe devant Kiev, au début de la guerre, les conditions d’une paix honorable étaient réalisées. M. Biden et M. Zelenski – et peut-être aussi les vassaux européens des USA – ont cru que la Russie serait vite à genoux. Ils se sont mis dans la tête qu’il s’agissait d’une guerre sainte du Bien contre le Mal ; ils ont commis la grande erreur de fatuité qui consiste à sous-estimer l’intelligence et la force de l’ennemi. Et maintenant, la situation s’est nettement péjorée pour l’Ukraine. Le temps est venu de mettre tout en œuvre pour faire cesser la boucherie du front, la souffrance de la population civile, la destruction systématique de l’Ukraine, le dépeuplement du pays. Pour cela, il faut évidemment reconnaître qu’il n’y a pas de guerre juste mais que toute guerre est horrible et que la seule utilité des pays qui ne sont pas en guerre est de faire tout leur possible pour aider les belligérants à trouver une solution de paix durable en respectant les morts et les survivants de part et d’autre.
La guerre comme vous le dites, Madame, est toujours horrible et c’est un leurre que de croire que le droit international humanitaire ou droit de la guerre pourra être appliqué correctement à la fin de ces différents conflits. C’est de la science fiction et personne n’y croit vraiment, Nous ne connaîtrons pas le nombre de victimes civiles que ce soit concernant la guerre Russie contre l’Ukraine ou la guerre au Proche Orient. Nous ne saurons pas non plus quels seront les arrangements et les concessions de part et d’autres qui seront consentis pour mettre fin à ces guerres. En tout état de cause, il y a urgence pour cesser ces hostilités qui sacrifient essentiellement la vie de jeunes gens.
Menacée d’anéantissement par la Russie, l’Ukraine lutte pour sa survie, et donc mène une « guerre Juste ».
Une négociation avec la Russie aboutirait à la disparition de l’Ukraine et des Ukrainiens.
La défense de l’Ukraine est légitime.C’est la confusion entre légitime et juste qui crée les malentendus et prolonge les guerres.
Si elle est « juste », la guerre n’a pas de raison de s’arrêter avant que l’adversaire soit « écrasé » ou « éradiqué ». Si elle est légitime, elle tend à la libération du pays attaqué. Les guerres légitimes sont des guerres territoriales, les guerres justes sont des guerres politiques, ou/et idéologiques. C’est là tout le problème.
Votre discours sur les conditions d’une paix honorable semble complétement décalé. Il faudrait en tout premier se poser la question du pourquoi de cette agression Russe. Les arguments sur les devoirs de la lutte anti-fachiste, le massacre des populations du Donbass ne sont que de la poudre aux yeux. La raison profonde est tout à fait similaire à celle qui vit l’Angleterre monter 7 coalitions avec les têtes couronnées contre la France révolutionnaire. Le régime de Poutine ne peut supporter qu’un pays « frère » choisisse une autre voie, au risque de donner des arguments à la contestation en Russie. Poutine ne peut que s’acharner dans une guerre qu’il considère comme existentielle pour son régime. Il faut cesser de vouloir faire la paix avec des « y a qu’à ». Pour tout citoyen du monde, l’impérialisme est toxique. Nous parlons de la Russie, mais qui représente un danger pour notre neutralité, notre économie et notre banque? Certainement pas la Russie.
D’accord sur un point: « l’impérialisme est toxique » !
Quelle est la première puissance mondiale prête à tout pour maintenir son hégémonie ? Cette puissance détient le record du monde du nombre de conflits armés dans lesquel elle s’est engagée en dehors de son territoire. Cette puissance n’a d’ailleurs pas non plus apprécié, dans le passé, que des pays dans son continent et proches de ses frontières adoptent une autre idéologie.
Ce sont des faits qui font partie de l’histoire.
Cette grande puissance est aussi la championne du monde pour vous lâcher en plein milieu quand ça commence à trop lui coûter, les Ukrainiens sont en train d’en faire les frais avec un congrès qui vire de bord. La déconfiture était totale hier. Et même si une solution est trouvée temporairement, le ver est dans le fruit jusqu’aux élections.
Quand à notre neutralité et nos banques, cette guerre y aura mis fin: nous sommes désormais classés. Les grandes fortune ont quitté le continent et ont trouvé accueil là où les trusts permettent une opacité totale.
Résumons donc le résultat des mesures économiques et de cette guerre par procuration:
– Une Europe en crise avec une inflation galopante dont les populations se réfugient dans l’extrême-droite.
– Une crise énergétique durable dont la seule solution est le nucléaire.
– Une économie russe florissante qui fait affaire avec la Chine et le monde arabe.
– Une Chine puis puissante que jamais sur l’échiquier international et qui commence à être tentée par Taiwan.
– Des armées européennes plus vulnérables à court terme car elles ont tout donné à l’Ukraine.
– Une première puissance mondiale qui n’arrive pas à résoudre ses problèmes intérieurs et fortement divisée.
– Des populations civiles décimées.
– Une Ukraine en miette qu’il faudra reconstruire avec de la dette européenne.
– Les autres pays qui en profitent pour régler leurs problèmes (Moyen-Orient, etc).
Je suis d’accord avec vous sur le problème de la Russie mais pas vraiment sur la solution. Si on poursuit dans le même voie, la 3ème guerre mondiale n’est qu’une question d’1 à 2 ans.
Mais il est aussi possible qu’un autre évènement imprévu rebatte les cartes et que tout le monde se détourne de cette guerre à cause d’une autre priorité. Poutine aura alors vraiment gagné.
Mon discours est précisément de dire qu’il n’y a pas de solution accessible et c’est précisément pour cela que la paix reste inaccessible, comme dirait Lapalisse. Poutine voyait une solution dans l’écrasement de l’Ukraine, pour le moment, il a échoué. La solution serait d’avoir un régime Russe qui s’accommode de l’indépendance de l’Ukraine, indépendance signifiant la liberté de choisir son destin à l’intérieur de ses frontières.
Mais peut-être la population ukrainienne finira-t-elle de guerre lasse par accepter la tutelle russe comme la France s’est résolue à mettre sous le boisseau ses idéaux révolutionnaires et boiter des deux pieds pendant plus de 50 ans…
Un mois avant de quitter ce monde, Henry Kissinger avait déclaré ; Etre l’ennemi des USA, c’est dangereux, mais être l’ami des USA, c’est fatal !
Pour le reste nous verrons, mais ne pas oublier qu’il y a des centaines de stratégies guerrières ou manière de prendre le contrôle d’un état ou de plusieurs états, Sun Tzu, il y a 2’500 ans avait conclu que la meilleure stratégie consistait à envahir une contrée plus ou moins pacifiquement, se mélanger, c’est à dire que des hommes (masculin) se mettent en couple avec des femmes locales et ensuite, lorsque les envahisseurs sont assez nombreux, prendre le pouvoir et soumettre la population autochtone au pouvoir de l’envahisseur.
« Il n’y a pas de guerre juste »
Ce titre, ce constat, aux consonances puériles, comme la plupart des affirmations, permet d’éviter la possibilité de débattre, car d’apparence, il a la prétention d’être irréfutable.
Allez demander à une fourmi rouge pourquoi, aussitôt qu’elle repère une fourmi noire, lui saute à la gorge et la sectionne aussi sec. Demandez lui si c’est juste, si c’est moral ou si elle obéit à une idéologie !
Un des signe qui précède les climats guerriers sont souvent reliés aux dérives juridiques, lors de situations sociales tendues et que le peuple s’offusque, les juges durcissent leurs décisions, la pression monte et le pouvoir n’a pas d’autre solution que de déclarer une guerre à l’extérieur pour faire oublier la corruption intérieur. Le mécontentement croissant oblige le pouvoir acculé dans ses mensonges à changer de politique et à trouver un ennemi extérieur et c’est la guerre. Si Louis XVI avait anticipé et déclaré une guerre avec l’un de ses voisin ou plusieurs, il n’aurait sans doute, pas finit décapité et la France serait peut être encore une monarchie parlementaire comme c’est le cas dans de nombreux états européens.
Il est possible que mes analyses précédentes contiennent une part de vérité. Les USA « lâchent » lentement l’Ukraine, pas trop pour ne pas l’affaiblir mais suffisamment pour amener Zelenski à la table de négociation (prévues prochainement en Suisse).
Cela pourrait confirmer que les USA poursuivaient plusieurs buts avec la réponse qu’ils ont apporté à cette crise: briser le lien de manière irréversible entre l’Europe et la Russie (Gazoduc), affaiblir la Russie et l’Europe, améliorer la rentabilité de leurs exportations de gaz et de pétrole, …
De plus, les élections se rapprochent. Alors, la propagande se calme un peu: plus besoin de contenir l’opinion populaire.
Les objectifs sont atteints et il faut passer à autre chose. La paix en Ukraine serait est une bonne nouvelle mais espérons qu’elle ne cache pas de nouvelles catastrophes.
Will Q, Il faut arrêter l’hypocrisie, spécialement celle dont le spectre n’apparait pas pour la première fois sur le continent européen et de pair, pour le coup au Moyen Orient.
Hormis la réalité, nous pouvons voir à nouveau les principales ong prises dans les délires partiaux, autrefois nazis mais aujourd’hui également complètement empêtrés dans les mêmes sables mouvants !
Le CICR qui octroyait jadis un blanc visa pour déporter des millions d’individus vers les camps d’extermination, aujourd’hui refuse catégoriquement de visiter les otages israéliens à Gaza ou d’accepter des médicaments pour ces derniers, ne serait-ce que de les proposer au hamas. L’ONU qui recommence les mêmes remakes qui avaient obligés cette sorte d’organisation qui ouvertement appuie certaines idéologies ordonnées par une grande majorité de dictatures et de relents semblables à ceux qui avaient obligé la Société des Nations de changer de patronyme !
Concernant les USA et pas seulement, le privilège de certains « empires » est de maintenir une certaine hégémonie pour maintenir son pouvoir sur l’ensemble de la planète, qu’importe le motif ou la cause, je le répète, Kissinger, qui n’est pas n’importe qui, avait déclaré avant de décéder ; Etre ennemi des USA, c’est très dangereux, mais être ami des USA, c’est fatal !
Bonjour Cher Corto,
« Etre ennemi des USA, c’est très dangereux, mais être ami des USA, c’est fatal ! »
Quelle interprétation avez-vous de cette phrase de Kissinger ? Qu’ententait-il au juste ?
Cordialement,
Anatole
Anatole, Je ne vois pas quel est le sens de votre question ni à quoi elle fait référence ?
Bonjour.
ma question fait référence à cette phrase : « Etre ennemi des USA, c’est très dangereux, mais être ami des USA, c’est fatal ! » prononcée par Kissinger et que vous citez dans votre commentaire du 14 ct.
Comment faut-il la comprendre ? Elle est peut-être assez significative d’une prise de conscience …?
Israël et l’Ukraine, bastions avancés de la démocratie occidentale, entouré et voisine d’ennemis implacables, méritent tout notre soutien.
Oui M. Corto, aujourd’hui Israël souffre de la résurgence du spectre de l’antisémitisme et l’Ukraine de la lassitude des nations occidentales.
Assurément et sans faiblir, il faut vaincre le Hamas et vaincre la Russie !
Cher Pierre-Alain,
Pourquoi faire des parallèles Ukraine – Israel, comme si soutenir un des deux suppose appartenir à un seul supposé camp ?
Le président biden soutient ouvertement le hamas, il ne cesse de vouloir faire pression sur Israel pour stopper son action militaire, c’est un allié dont Israel se passerait bien, pas en tant que USA mais en temps que président démocrate. Ne pas sous-estimer l’extrême tension interne aux USA, une guerre civile peut éclater à chaque instant, les citoyens américains ont été bernés depuis bien longtemps, Biden et son fils n’est pas digne et ça atteint un niveau jamais vu, comme Obama qui a été parachuter au forceps avec un faux acte de naissance et que dire des élections de 2020, ouvertement truquées, tout en pensant qu’un massacre à coups de virus imaginaires pour verrouiller les bourrages d’urnes accompagnés de votes électroniques, largement prouvés être manipulés depuis des connections externes.
Et si Biden après avoir échoué avec l’Ukraine avait poussé ses amis iraniens à coups de milliards (160 depuis le début de la présidence Biden) pour qu’ils ordonnent au hamas de divertir la scène internationale et nationale ?
Pourquoi, le ministre de la défense israélien (plutôt à gôche) a laissé le hamas opérer le matin du 7 octobre ? Les soldats autour de Gaza avaient reçus des ordres de ne pas intervenir, c’est le sujet de vastes débats en Israel !
Et si tout était orchestré afin de ranger les pires dictatures au même niveau que ce que revendiquent les pseudos « démocraties » ?
Enormément de questions se posent et les réponses sont occultées à chaque crise, les occidentaux sont complètement égarés dans les labyrinthes de ces technocraties kafkaïennes !
C’est plutôt à ce niveau qu’il serait urgent de s’inquiéter !
Pierre-Alain, ne me dites pas que vous supporter Biden ?
Cher M. Corto, je peine à vous comprendre dans votre méfiance envers les USA, pourtant soutiens sans faille d’Israël.
Républicains ou démocrates, Biden ou un autre président américain, n’est pas la question, l’Amérique reste la colonne principale pour nous autres Occidentaux.
Donc, l’Ukraine, le Hamas et, peut-être dans une moindre mesure, quoique, Taïwan sont des causes parallèles et vitales pour l’Occident.
@ Pierre-Alain Tissot
En 70, ce sont bien les armées romaines (autrefois alliées de Juifs) qui ont détruit le temple de Jérusalem.
Les Occidentaux, comme les Romains, n’ont jamais eu aucun scrupule à changer d’alliés pour un gain stratégique.
La situation actuelle est très dangereuse pour Israël – d’autant plus que les Occidentaux jouent actuellement sur plusieurs tableaux en même temps, et qu’ils ne cachent pas leur envie de se débarrasser de Netanyahou.
Que signifie vaincre ? militairement ? Ethiquement ? Médiatiquement ? Economiquement ?
Se battre pour des territoires ? des ressources ? le contrôle des peuples ? sa propre survie ?
La guerre est la partie la plus facile à mener, Un jour ou l’autre, il faut bien faire la paix et c’est bien plus compliqué. La Russie n’est pas un petit pays et l’ensemble des nations qui entourent Israël non plus.
Si la guerre devient permanente, la prospérité est impossible et le peuple est perdant. Mais c’est aussi un bon moyen de contrôler le peuple. Ainsi, les élections n’ont pas lieu.
Et j’imagine que si la Chine devait décider de contrôler Taiwan, il faudrait aussi vaincre la Chine.
La 3ème guerre mondiale viendra alors vous réveiller car vous devrez aussi contribuer par le sacrifice humain de vos enfants. Nous verrons alors si vous êtes toujours aussi motivé.
Se battre, c’est être faible. Le plus fort doit trouver des solutions.
Vous parlez d’Israel et de ses voisins, c’est bien pour cette raison que les USA et la France, principalement, défendent autant le hamas et hurlent pour qu’Israel ne casse pas leur petit joujou préféré. La grande majorité des pays du golfe ainsi que de nombreux états arabes entretiennent des relations serrées avec Israel, et si, les USA et la France (entre autres) étaient tombés dans un piège ?
Et si c’était les pays du golfe et d’autres qui suppliaient Israel de faire le ménage ?
C’était la énième fois que les USA (depuis obama) et son chien de garde, l’onu) , que la France, ordonne à Israel des cessez le feu, cela depuis 2007, qu’Israel a obéit bêtement. Je ne pense pas que les arabes accordent beaucoup de mérite aux perdants et c’est justement parce qu’Israel, va, pour une fois, terminer le travail laissé inachevé, que la très grande majorité des pays arabes vont reconsidérer de manière positives, leurs relations avec l’état juif.
Vaincre le Hamas ne fera pas disparaître les « Palestiniens », mais une partie de leur nuisance extrême. La « Palestine » existera différemment.
De même vaincre la Russie signifie détruire la nuisance impérialiste de Poutine et de son camp.
La Russie continuera d’être un grand pays, mais plus aux dépens de certains peuples de la Fédération qui souhaiteraient la quitter.
Trouver des solutions honorables c’est résister et ne pas céder à la mauvaise foi de la « loi du plus fort ».
Être faible, c’est renoncer à résister et à se battre, voir Munich de 1938,
@Pierre-Alain Tissot,
Quelle belle version naive et simpliste. Il y a un méchant, il suffit de le battre et le problème est réglé. C’est un peu comme si vous disiez qu’en France, le problème c’est Marine le Pen …
Si elle risque d’avoir la majorité aux prochaines élections, c’est bien parce qu’il y a un problème plus fondamental qui n’est pas réglé.
Le « méchant » n’est qu’un symptôme. C’est à dire la conséquence d’un autre problème. Dans le cas de la Palestine, c’est assez évident. Pour la Russie, il faut avoir fait un peu d’histoire pour comprendre.
En Irak, le méchant, c’était Saddam Hussein. On l’éliminé puis est apparu l’EI…. c’est sans fin. On a alors combattu l’EI et la situation est pire que jamais.
Le seul empire qui s’étend actuellement, ce sont les USA. Or, si les problèmes de fond ne sont pas réglés et la situation stabilisée avec les peuples, il faut de plus en plus de ressources pour maintenir son « empire » par la force…. jusqu’à l’effondrement comme cela s’est toujours passé dans l’histoire.
Les USA ont commencé à le comprendre et ont abandonné l’Afghanistan et sont en train de calmer le jeu avec la Chine.
Pierre-Alain,
Vous n’êtes de loin pas le seul, mais posez vous quelques questions :
Qui était surnommé par « palestinien » avant 1968 ?
Qu’elle est l’étymologie du terme « Palestinien » qui ensuite s’est transformé en « Palestine » ??
Je n’ai pas tout compris dans votre commentaire, Je ne parlais pas du Moyen Orient mais des USA.
Nous semblons nous rejoindre dans votre dernier paragraphe: les USA utilisent leurs « amis » pour attaquer leurs ennemis puis se retirent soudaidement une fois leur but atteint laissant les pays dans une situation déplorable (Irak, Afganisthan, etc).
L’Ukraine semble être la prochaine victime de cette stratégie. C’est tout.
Cher Will Q.
C’est une vision un peu tronquée. Dans le cas de l’Ukraine, il s’agit plutôt d’une bataille intérieure aux USA qui se joue le long des frontières russes.
Dès 2016, les démocrates ont accusés des membres du parti républicain d’entretenir des liens « secrets » avec la Russie, cependant, après plus de 6 années d’enquêtes, non seulement il a été prouvé que Trump ou d’autres républicains sont totalement écartés de tout soupçon mais que c’est du côté de la famille biden qu’il a été prouvés que ces derniers avaient reçu des millions provenant politiciens russes !
Les démocrates avaient décidés d’accuser leurs opposants de scandales dont ils étaient eux mêmes les auteurs et les instigateurs.
Plus c’est gros et plus ça passe, se disaient ils, pas bien compliqué, en 2016 et 2020, 95% de la presse et des médias couvraient les criminels démocrates, quoi qu’ils fassent.
Sauf que depuis (après covid), la maigrelette chaine d’information appartenant à Rupert Murdoch, Fox News est passée en tête des écoutes tandis que les autres raclent grassement le fond de la cuvette des WC.
Donc, cette guerre en Ukraine, ne serait elle pas simplement et avant tout la cristallisation d’une bataille entre différents groupes de presse, les reflets de trahisons entre les magnats traditionnels et ces soi-disant prophètes d’un futur « éco-responsable » accompagné de nouilles garnies de fromage végétal ?
Lorsque l’avenir est sans espoir, le présent prend une amertume ignoble.
Emile Zola
La « devise » affichée en haut de cette note : « Il n’y a pas de guerre juste », relève du simplisme et le simplisme est un outils utilisé par moralisateurs, ceux qui préparent les pires horreurs, elles sont parsemées dans l’histoire de l’humanité à chaque fois, pour induire les peuples dans l’erreur,… (pour mieux vous écraser). A chaque fois que les criminels corrompus enfoncent le peuple dans l’horreur, ce genre de maximes foisonnent dans un flou.
…
Donc, en premier lieu, c’est la « justice » qui n’est pas juste !!!!
Si vis pacem, para bellum !
Quelle que soit son idéologie ou son parti pris. le nettoyage sans distinction de toute une population est inadmissible. Irrecevable!
ttps://les7duquebec.net/archives/288365
La guerre continuelle depuis 70 ans avec son fond de commerce culturel et médiatique avait un but: Tenir le monde entier en haleine à sa cause. Mais aujourd’hui, la volonté de faire disparaître tout un peuple pacifique et innocent, est une maladie sans remède. Elle discrédite sa propagande et sa prise d’otage d’intellectuels dans tous les pays. Cette maladie est aussi celle qui infecte Zelensky qui veut toute la violence jusqu’au dernier Ukrainien à défaut du Jusqu’au dernier Russe.
Les Américains l’ont très tôt compris et ils en profitent. Les mandataires sont des Idiots Utiles. Comme I. Cassis qui regarde l’ennemi désigné sous le caillou.
ttps://www.france-irak-actualite.com/2023/12/avant-je-trouvais-le-terme-judeo-nazis-excessif.ce-n-est-plus-le-cas-maintenant.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail
Mais, M. Wil Q.
Où se trouve vraiment la « version naïve et simpliste du méchant » ?
Votre version implicite semble bien être que les « méchants », coupables de tous les maux, sont les États-Unis avec l’OTAN et Israël. Une naïveté qui doit réjouir Poutine !
Donc soumettons nous, sans coup férir, à l’empire russe de Poutine, aux « Palestiniens du Hamas » et à leurs soutiens antisémites, enfin à la Chine expansionniste.
Ainsi, l’Occident est voué à disparaître, le second Munich de 1938 approche à grand pas… quelle vision … cynique !
Mais l’ OTAN , c’est à dire les USA , joue depuis des lustres la provocation envers la Russie. Les USA et leur toutou UE ont fait une grave erreur depuis la chute du mur, celle de tourner le dos à la Russie …celle – ci s’ est alors tournée vers l ‘ Asie. Je le répète encore et encore : les USA ont toujours eu peur de l’émergence d’ un Etat qui ferait trembler leur hégémonie sur le monde
Et pour eux , une entente, une coopération entre la grande Russie et l’ UE » de l’ Atlantique à l’ Oural » imaginons cette force! Et les USA l ‘ ont bien imaginé.. Alors , en approchant les bases de l’OTAN des frontières de la Russie en laissant croire que la Russie allait envahir peu à peu l’ UE’ , les USA ont joué la provocation; ils savaient bien que Poutine allait réagir.. Je le répète encore et encore les USA jouent le pompier pyromane sur toute la planète où ici ou là il y a risque de l’ émergence d’ un Etat ou d’ une association d’États plus forts qui destabiliserait la valeur de leur Dollar et leur perte d’ influence..
Chère Marie-France, je partage entièrement votre point de vue, point de vue largement partagé, surtout, actuellement en Ukraine. Malheureusement c’est la norme appliquée dans la majorité des alliances militaires, surtout lorsque les belligérant se prétendent être des « empires », n’y avait il pas eu un pacte germano-soviétique ratifié en août 1939 ?
Ce que vous décrivez est l’une des base permettant aux « empires » d’exister et de se maintenir. Ils évitent de se confronter directement, en face à face et ont pour règle de se déchirer des territoires, notamment afin d’assoir leur hégémonies sur le reste des états, obligés d’appartenir à l’un ou l’autre des camps.
Malheureusement, ce qui s’applique aux USA, s’applique également à la Russie, ce que j’avais rapporté sur Kissinger (Etre ennemi des USA est dangereux, mais être ami des USA est fatal), vaut aussi pour la Russie ou la Chine, mieux vaut ne pas être embarqué dans des alliances avec aucun de ces deux coqs de combat qui ne cherchent qu’à étendre leurs emprises sur le reste du monde par le biais d’alliances militaro-stratégiques.
Pensé que des alliances avec l’un de ces deux camp serait préférable, sera l’erreur à ne pas commettre pour tous états tentés de le faire !
Décidément vous ne fonctionnez qu’en bicolore. C’est le fameux « choisis ton camp » ou le « ceux qui ne sont pas avec moi sont contre moi »
Vous n’avez pas bien appréhendé mon commentaire: le monde est complexe, il y a une diversité de cultures et de situations. La notion et la définition du « bien » et du « mal » est multiple. Il faut savoir maintenir le dialogue et rester mesuré.
Quand deux gamins se chamaillent, la mère intervient sans prendre parti et impose le retour au calme. Les gosses trouvent alors une solution pour passer à autre chose. Le problème, c’est que les USA et la Russie se comportent comme les deux gamins (l’Ukraine n’étant qu’un jouet entre leurs mains) et qu’il n’y a aucune puissance indépendante qui leur demande d’arrêter leur cirque.
L’Europe aurait pu jouer ce rôle mais elle a été releguée à un rang subalterne comme un 3ème gosse qui encouragerait un des protagonsistes.
Le corolaire c’est la montée de l’extrême droite comme en Hollande et maintenant en Allemagne. Et là, vous allez vous retrouver avec une ribambelle de mioches qui se f… sur la g…
Sans oublier le passé et l’histoire, je vous suit dans votre raisonnement à 99%, sauf qu’il ne s’agit pas d’enfants, mais de vieillards endurcis, les conflits auxquelles nous assistons, sont de vielles rancunes, millénaires pour la totalités des cas présents. Plus la querelle est ancienne et plus elle est généralisée, il suffit de voir avec Israel, autant, une partie des musulmans qu’une partie des chrétiens s’en prennent à Israel, des juifs se font attaquer, que ce soit dans le monde occidental que sur le terrain au Moyen Orient, En France et aux USA, le nombre d’attaques antisémites ont explosés alors qu’Israel a été lâchement attaqué et que des centaines de missiles continuent de viser le coeur des agglomérations peuplées de civiles. Nous avons également vu depuis 2014 que les attaques contre le Donbass visait des civils et des agglomérations.
La grande différence observables depuis quelques décennies, c’est que ces vielles querelles sont passées de guerres conventionnelles entre armées vers des tentatives uniquement orientées pour causer des morts chez les civils !
Comme si les vieillards n’avaient plus d’autre choix que de tuer leurs enfants.
Ce n’est également pas si nouveau que ça, mais c’est la règle souvent en vigueur lorsque des « empires » se confrontent via LEURS proxy.
Ne jamais oublier la phrase d’Albert Einstein : « Je ne sais pas comment sera la troisième guerre mondiale, mais ce dont je suis sûr, c´est que la quatrième guerre mondiale se résoudra à coups de bâtons et de silex.
Vous pensez que Poutine et Netanyahu sont antagonistes ou opposés ?
Encore une fois, j’ai l’impression que l’occident cherche des rêves d’alliances qui s’écroulent les unes après les autres !
Poutine et Netanyahu s’appellent tous les jours et ça risque fort d’être encore une future déception pour l’Europe, après les gazoducs North-Stream, voilà que la mer rouge vient encore plus, encercler l’Europe et que l’Iran déplace ses missiles en direction des capitales européennes.
Ca se répète, « Le gouvernement avait le choix entre la guerre et le déshonneur ; il a choisi le déshonneur et il aura la guerre » !
Chère Madame,
Merci d’avoir continué à nous offrir cet espace d’échange grâce à ce blog.
Je vous souhaite un Joyeux Noël ainsi qu’aux divers intervenants,
Désolé pour le hors sujet… mais parler de la guerre c’est aussi savoir apprécier la paix entre ceux qui refusent la violence.
Peut-être que la franchise légendaire du (peut être) Président des USA Donald Trump arrivera à concilier et dialoguer les deux Présidents si obstinés en novembre ?
Le problème de base est la langue russe (interdite par le Président Zelenski) et le mauvais partage des territoires parait-il. Un grande motivation pour Poutin ( parmi d’autres !) et autres pays impliqués dans ce conflit (UE USA …) Que dit le peuple ? Des votes ont étés organisés. Ils parlent d’eux même !
Les Présidents Poutin et Trump sont très francs et conservateurs ce qui peut être un avantage.
Vivement novembre ! Vive la paix !