« Quand la pharma veut que tout aille plus vite, au détriment des patients »
Ce gros titre en p. 6 du Temps du 17 juillet dernier annonçait à juste titre un article passionnant, certes en rapport principalement avec une procédure utilisée en oncologie, mais qui dépeint mot pour mot ce que nous avons vécu avec le fameux vaccin anti-covid pendant la pandémie et qui nous accompagne maintenant encore. Comme le précise la journaliste auteure de l’article, « utilisée principalement en oncologie, cette procédure a néanmoins des conséquences délétères ».
Chaque mot de cet article est une perle. Le système consiste à mettre des médicaments sur le marché « sans que leurs bénéfices ou leurs risques soient totalement connus ». L’essai randomisé est laissé de côté. Les agences de règlementation des médicaments et de mise sur le marché (en Suisse, Swissmedic) accordent des autorisations malgré des preuves d‘efficacité insuffisantes. Les lobbyistes de l’industrie s’en donnent à cœur joie. Les pharmas peuvent fixer les prix, les assurances devront casquer.
Cet article explique – en relation certes, répétons-le, exclusivement avec des remèdes oncologiques – tout le mécanisme que l’on a, pendant la pandémie, reproché à des « complotistes » de dénoncer au sujet du vaccin anti covid, y compris des silences scientifiques ou des « pertes de résultats ». On lit en effet dans l’article qu’un ancien membre de la Commission fédérale des Médicaments, professeur honoraire au service de pharmacologie clinique du CHUV se rappelle « des cas regrettables, où la commission avait été d’accord de rembourser un médicament pour deux ans afin de pouvoir l’évaluer à l’aune de résultats définitifs. Ceux-ci ne sont jamais parvenus, probablement « perdus » en raison de résultats non conformes aux attentes des fabricants. Il y a clairement des situations où l’industrie pharmaceutique vend des promesses puis s’efforce de noyer le poisson » (sic).
L’erreur est humaine. On n’a rien sans rien et la recherche pharmacologique a permis et permet des guérisons magnifiques, mais l’article du Temps dénonce très clairement la dérive actuelle liée souvent à des intérêts exclusivement financiers tant du côté des pharmas que de celui des milieux scientifiques dont la crédibilité académique est trop liée à l’importance des laboratoires et du paraître.
Au moment où le monde politique s’inquiète à juste titre du « coût de la santé », c’est l’occasion ou jamais de crever enfin l’abcès du vaccin covid, de déchirer le voile qui cache les sommes engagées par notre OFSP (pour ne pas mentionner, à l’Union européenne, le scandale von der Leyen), celles promises à certains laboratoires académiques en échange de l’interdiction – sans aucune preuve – par exemple de l’hydroxychloroquine, de la mise à l’index, voire de la condamnation pénale ou administratives des médecins ou des scientifiques qui voulaient soigner leurs patients et non pas les laisser souffrir jusqu’à l’hospitalisation, des sanctions frappant les travailleurs qui ne voulaient pas se faire vacciner alors que l’on connaissait l’inutilité sinon l’éventuelle nocivité du vaccin. Il serait temps aussi de prendre au sérieux les terribles effets secondaires qu’une pudeur mal placée empêche de qualifier comme tels, vu que les pharmas ont obtenu d’être déchargées de toute responsabilité puisque les Etats autorisaient une mise sur le marché anticipée.
Les contrats passés avec les pharmas ont été publiés dans plusieurs « journaux indépendants » tel « L’Impertinent » d’Amèle Debey. Ils précisaient que la mise sur le marché des médicaments avant la fin des essais était subordonnée à l’inexistence d’un remède susceptible de soigner la covid. Cette clause devrait mettre la puce à l’oreille aux politiciens même les moins futés.
Seule la clarté restaurera la confiance et la confiance est une condition essentielle de la démocratie.