Le grand cirque payant américain préélectoral va bientôt s’achever. Il semble qu’il a, cette année, coûté plus de milliards encore que d’habitude et que chacun des deux candidats a récolté plus de dons que jamais, en tous les cas largement plus qu’un milliard chacun.
Certains donateurs, dans un camp comme dans l’autre, sont extrêmement généreux en millions de dollars. C’est magnifique, mais il y a fort à parier qu’ils attendent un « retour sur investissement » au cas où leur « poulain » serait élu. Dès lors, le jeu c’est de deviner qui sera/seront le/la /les bénéficiaire/s des retours d’ascenseur dus par le président ou la présidente.
Il se peut que les industries d’armements et celles qui exploitent les ressources nationales de gaz aient eu spécialement l’oreille de M. Biden depuis 2020 et espèrent conserver celle de Mme Harris, ce qui, évidemment, serait peu favorable à la fin des guerres soutenues techniquement par l’Amérique, voire des sanctions exigées par elle de ses « alliés ».
Difficile toutefois de deviner qui bénéficierait de l’écoute bienveillante de Mme Harris si elle est élue. En revanche, on peut presque parier que M. Musk ne sera pas ignoré au cas où M. Trump sortirait des urnes ! Serait-ce là le secret de son engagement si total en faveur du candidat républicain ?
Assistera-t-on alors à une montée en puissance de Musk ce qui pourrait être un sérieux obstacle au développement chinois dans le domaine du numérique et de l’IA ; voilà qui ne saurait déplaire à l’Oncle Sam mais ne garantirait pas une protection particulière de la liberté ni de l’indépendance des Européens.
Quand une campagne électorale devient avant tout une préoccupation financière, le gagnant est un débiteur aux mains liées.