De l’immodestie irresponsable de certains climatologues ?

 

De la modestie des météorologues

En suivant jour après jour les prévisions du temps, je suis émerveillée de la modestie des météorologues : ils avouent qu’à deux jours près ils ne sont pas encore tout à fait sûrs du temps qu’il fera dans notre petit pays. Et souvent, quand un phénomène météorologique se produit – on pense par exemple à l’ouragan de la Chaux-de-Fonds  de l’année 2023 -, interrogé par le journaliste de service sur le rôle du changement climatique en rapport avec un tel phénomène – le météorologue répond qu’il est possible que cela devienne plus fréquent, mais que de tels phénomènes ont toujours existé. Le météorologue sait qu’il ne maîtrise pas la nature même s’il essaie d’en prévoir les sautes d’humeur afin d’en informer les intéressés et de leur permettre éventuellement de prendre les mesures adéquates nécessaires au moment du « choc ».

Rien de semblable chez les climatologues

Eux, ils savent que la température moyenne terrestre sera de tant de degrés plus élevée en 2050 sauf si on diminue de tant de pourcents les émissions de CO2, seule vraie cause du changement climatique actuel. « Le débat est clos » selon leurs propres dires. Croyez, Fidèles !

Afin d’obtenir le résultat escompté en matière d’émissions de CO2, il s’agit de changer radicalement et rapidement le mode de vie, les sources d’énergie, les méthodes de constructions, la nourriture, etc… et si on ne se dépêche pas, ce sera la catastrophe.

Menacer la santé psychique des jeunes

Pour hâter l’obéissance des Etats et la pression des peuples sur leurs autorités, il s’agit de faire peur, très peur, au risque de provoquer de véritables psychoses chez les jeunes. Les psychiatres s’inquiètent d’ailleurs. Selon M, Philippe Conus, chef du service de psychiatrie générale du CHUV, interviewé par la RTS, le 27 juillet 2023, on constate quelque 4% de suicides de plus. L’éco-anxiété est un mal répandu chez les jeunes et nuit à leur santé psychique.

Or la santé psychique est un des ciments de la société.

Faudrait-il faire moins peur ?

Non, il n’est pas mauvais de faire peur, répondait le psychiatre, car cela permet de proposer aux jeunes de devenir actifs et d’alerter les décideurs. Ils doivent exercer une pression.

L’OMS à la rescousse ?

Les milieux de la santé ont remis une pétition à l’OMS attirant son attention sur les conséquences psychiatriques de l’éco-anxiété, notamment sur les jeunes et ce, afin que l’OMS fasse à son tour pression sur les Etats pour qu’ils accélèrent leur politique écologique.

Conclusion

La récupération politique du changement climatique est un mouvement extrêmement dangereux et de plus en plus puissant qui cherche à domestiquer les esprits par la peur et la violence, éventuellement en provoquant et accentuant le malaise psychiatrique de la jeune génération. Ce sont des méthodes totalitaires qui empêchent de réfléchir intelligemment

Réduits au rôle d’esclaves consommateurs/publicitaires surveillés

Intelligence artificielle, numérisation, ces techniques remarquables qui nous fascinent sont utilisées pour nous réduire peu à peu au rôle d’esclaves consommateurs/publicitaires surveillés.

Des Esclaves

La technique nous dicte ce qu’il faut faire et d’ailleurs l’opère souvent sans nous interpeller : pensons à toutes ces mises à jour dont on nous félicite alors que nous ignorions qu’elles étaient opérées, avec  généralement pour effet de nous compliquer un peu la vie parce que les nouveautés introduites par ces mises à jour impliquent une manipulation nouvelle ou différente – dont on ne nous avertit pas –  avant que nous puissions accéder à une fonction ou un dossier habituels.

Il n’est bientôt plus un site officiel auquel on puisse avoir accès – parfois d’ailleurs sur ordre d’une autorité ! – sans devoir déchiffrer les instructions relatives aux cookies qui permettront « de mieux vous manger, mon enfant ! »

J’ai même appris l’autre jour par une amie que certaines toilettes publiques  – dans la gare de Montreux, par exemple – ne sont accessibles qu’au moyen d’un smartphone. Pas de smartphone: des langes!

Des esclaves consommateurs/publicitaires

J’enchaîne sur la phrase précédente : peu à peu maints services habituels ne seront plus utilisables sans l’acquisition préalable d’un nouvel appareil  numérique ; billets et horaires CFF, billets de théâtre, de cinéma, de concert, parkings, services bancaires, postaux, sans parler de cette publicité exaspérante – automatique et imposée au bas de certains courriels : « envoyé avec mon smartphone ou avec  etc… ». De vous à moi, cela m’est totalement indifférent qu’un courriel soit envoyé depuis un appareil ou un autre, pourvu qu’il me parvienne ! Les propriétaires desdits appareils sont devenus des esclaves consommateurs/ publicitaires, en général sans qu’on leur ait demandé leur autorisation donc sans qu’ils puissent le moins du monde s’y opposer et  les utilisateurs des services sont soumis à l’avalanche de publicité vomie par des cookies « choisis spécialement pour chaque utilisateur ! ». Les transmetteurs de ces cookies reçoivent-ils un pourcentage sur les ventes des appareils qu’ils vantent ?

Des êtres surveillés

Toutes les données personnelles collectées par les nombreux « services » auxquels on ne peut recourir sans le truchement d’appareils numériques obligatoires permettent une surveillance constante des titulaires desdites données. Certes, cette surveillance est parfois inutile car dénuée d’intérêt pour le titulaire des données collectées. Mais qui niera l’intérêt de la connaissance des numéros de plaque d’immatriculation des utilisateurs de parkings en tout genre ? L’intérêt de la connaissance d’un dossier médical du patient ? On se souvient de la surveillance exercée pendant la pandémie, concernant le respect des quarantaines ou des confinements imposés. On devine à l’avenir la surveillance des personnes « fragiles » de retour chez elles après une hospitalisation, « pour leur plus grand bien », naturellement, car la surveillance est toujours justifiée par une protection bienveillante !

Il n’est pour ainsi dire pas un jour où la presse ne signale que tel service public ou telle entreprise a été la victime d’un hacker aux dépens très souvent des données personnelles de ses utilisateurs « forcés » car on vit actuellement un véritable harcèlement public en faveur du développement de l’IA dans les écoles, du dossier électronique du patient, des paiements par carte de crédit, de la surveillance des rues, places publiques, cours d’école par vidéo, etc… Tout cela naturellement « pour notre sécurité ».

Quand trouvera-t-on le moyen d’utiliser cette technique géniale sans devoir en accepter béatement cette tutelle invalidante au profit de ceux qui, autrefois, fournissaient aimablement des services?