Enfance volée
Lecture publique pour enfants dès 6 ans par des drag-queens, incitation, à l’école déjà, à changer de sexe, dès 9 ou 10 ans, sans forcément avertir les parents, cours d’éducation sexuelle à l’occasion desquels sont enseignés tous les termes « scientifiques » de l’anatomie intime et de l’usage que l’on peut en faire, apprentissage dès 9 ans du principe « un oui est un oui », conscientisation des problèmes de biodiversité, d’énergie, culpabilisation notamment des parents et grands-parents, etc…, etc… Les enfants sont plongés, dès leur plus jeune âge, dans un monde de déséquilibre et de problèmes, afin d’être « conscientisés » et sensibilisés à ce que l’air du temps – moralisateur – considère comme « le » bien !
On a même tenté, à un moment de la pandémie, d’inciter les très jeunes adolescents à se faire vacciner sans ou contre l’avis de leurs parents, et à l’école, prétextant qu’ils avaient le discernement nécessaire. Les adultes reconnaissent volontiers le discernement aux enfants quand cela les arrange pour se décharger, eux, d’une responsabilité.
Mesure-t-on assez la pression que toutes ces « bonnes intentions » font peser sur des gosses, à un âge où ils découvrent le monde, où ils quittent le cocon familial – quand ils ont la chance d’en avoir un – pour découvrir la vie sociale ? Mesure-t-on la déstabilisation que peut causer cette avalanche de critiques, de questionnements, de condamnations de ce qui a existé jusqu’à eux ? Mesure-t-on la lâcheté que représente cette intoxication, facilitée par les réseaux sociaux, d’enfants qui n’ont pas encore reçu les moyens de former leur esprit critique pour rester libres de leurs décisions et de leurs appréciations ?
Y aurait-il un lien entre cette enfance volée et les violences gratuites de ces derniers jours, en Suisse ou ailleurs, une mort malheureuse n’étant qu’un prétexte servi par des adultes?