Le Temps d’hier 11 octobre (p. 5) nous informe que le « trou d’ozone » se recreuse très rapidement, ce qui est très inquiétant car cela diminue la protection des rayons solaires ultraviolets.
On se souvient sans doute – et le Temps le rappelle d’ailleurs – que le trou d’ozone avait été causé particulièrement par « l’émision de chlorofluorocarbures (CFC) issus notamment des réfrigérateurs, solvants et sprays. Le Protocole de Montréal de 1987, ratifié par 195 pays, a permis de réduire sensiblement les émissions de CFC et de reconstituer une bonne partie de la couche d’ozone ….. D’autres facteurs contribuent à l’apparition de trous dans cette couche de la stratosphère : la température, … ».
La guerre russo-ukranienne, outre les milliers de morts et de blessés qu’elle cause, pollue peut-être gravement l’atmosphère en faisant éclater, depuis des mois, des milliers de tonnes d’objets. En éclatant, ils libèrent sans doute des quantités énormes de produits dont on ne sait ce qu’ils deviennent, en partie du moins. Des chercheurs se sont-ils penchés sur les effets délétères éventuels de ces produits sur l’atmosphère donc probablement sur le climat, au même titre que les gaz de voitures ou les réfrigérateurs, etc… ?
Et le terrifiant conflit palestino-israélien qui vient d’éclater ne fera probablement qu’ajouter des déchets dans l’atmosphère (en plus des épouvantables dégâts humains).
Peut-être serait-il utile d’y penser. Cela pourrait motiver les démarches de paix, car il semble que les questions climatiques intéressent beaucoup plus chefs d’Etat que la protection des populations civiles dont ils sont pourtant responsables.