Et si les responsables de l’école s’intéressaient aux enfants…..

Selon le journal 24 heures d’aujourd’hui 20 août, dans le canton de Vaud, près de 1000 enfants ne sont pas scolarisés, mais étudient chez et avec leurs parents. Le nombre aurait plus que doublé en 7 ans.

Réaction des autorités : serrer la vis et soumettre les cas à autorisation, bien que, selon la même source, les résultats aux épreuves de contrôle officiel soient satisfaisants.

De la part d’autorités responsables, on aurait attendu comme réaction la recherche des causes de ce « désamour » de l’école publique.  Rien du tout. Comme dans les républiques dictatoriales : on « sévit ». L’Etat ne peut pas décevoir!

En fait, on devrait se demander si l’école se soucie vraiment encore des enfants. La mise sur pied des journées continues a pour but de simplifier la vie des parents qui exercent une activité professionnelle, mais on ne nous dit jamais dans quelle mesure cela améliore la vie des enfants, leur goût de l’école, leur envie d’y être, leur soif d’apprendre, leur réceptivité.

L’inclusion présentée comme la solution miracle pour l’harmonie sociale sacrifie les besoins différents des enfants à une idéologie égalitariste sans fondement pédagogique et nuisant d’ailleurs également aux enseignants, ce dont les enfants vont aussi pâtir.

L’école est utilisée pour faire passer des idéologies politiques démoralisantes : menaces de toute sorte pesant sur le genre humain à cause du changement climatique, de l’agriculture intensive, de la destruction de la biodiversité, des abus du colonialisme, des problèmes de genre, etc…

Quasi interdiction de transmettre la culture et les traditions locales : plus d’enseignement de chants ou poèmes pour Noël et Pâques. Même la fête des mères devient maudite.

Certes, des enseignants merveilleux existent encore, mais ils ne suffisent pas à « sauver» l’école. Ils s’épuisent à la tâche et essuient la hargne des parents quand ils essaient de signaler qu’un enfant n’est peut-être pas fait pour telle ou telle formation mais plutôt pour telle autre.

Puisque tellement d’enfants ne sont plus envoyés à l’école mais pris en main par leurs parents, alors que les tests Pisa mettent en évidence les faiblesses de l’enseignement public, sans doute serait-il temps de se demander ce qui est nécessaire aux enfants pour que l’école remplisse sa mission plutôt que de punir les parents qui cherchent à assurer le meilleur enseignement possible à leurs enfants.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

23 réponses à “Et si les responsables de l’école s’intéressaient aux enfants…..”

  1. L’école primaire d’autrefois, puis la « Primaire-supérieure », avec en particulier « Chante-Jeunesse », m’a fait découvrir et aimé la poésie du monde rural et ses saisons, sans la grandiloquence un peu désuète (il faut bien le reconnaître aussi) de certains chants patriotiques et autre « glaciers sublimes »… Cette poésie de proximité m’a ouvert les yeux sur la beauté du monde d’ici. On a enlevé à nos écoliers d’aujourd’hui la saveur de cet enracinement et cette ouverture sur l’universel. C’est triste.

  2. Merci Madame pour votre article très important. Les fonctionnaires ne vont jamais entreprendre une auto-critique ! S’il existe un problème ils n’en sont pas responsables … Naturellement, quand les enfants ont été obligés de porter un masque dès le début de la « pandémie » de Covid, des parents ont réagi et refusé d’envoyer leurs enfants à l’école. Depuis, la confiance n’a pas été rétablie car les responsables de ces décisions extrêmement graves pour les enfants n’ont jamais reconnu leurs torts.
    PS: Je connais même des enseignants vaudois qui n’ont pas envoyé leur enfant à l’école …

  3. Le système Montessori fonctionne tellement mieux que notre système. Pourquoi ne pas s’en inspirer?

  4. Apparemment l’école régresse. La solution envisagée par les autorités est simple: empêcher les parents de trouver une solution au nivellement constaté.
    Les parents qui s’investissent eux-mêmes pour l’éducation de leurs enfants mériteraient d’être chaleureusement remerciés! Ils sont des exemples, en prenant sur eux une mission qui demande beaucoup de temps et responsabilité, et en plus, ils le font sans rémunération.
    On comprendrait si l’école à la maison donnait de mauvais résultats sur le plan scolaire.
    A moins que les « mauvais résultats » du point de vue de l’Etat, ce soient des enfants intelligents et trop indépendants?

  5. Merci Madame Sandoz !
    Vous avez tellement raison !
    chanter le matin avant de commencer quoi ce que soit d’autre.
    dessiner ou autres activités manuelles.
    Connaître le nouveau testament sous forme de bd (pourquoi pas ?) A cet age là les enfants regardent surtout les images. Ils poseront sans doute des questions plus tard
    Interpréter de petits rôles de pièces classiques (Molière) devant les camarades, tout cela restera à jamais
    gravé dans leur mémoire.
    Que de plaisirs à se rendre à l’école.

  6. Lorsque l’école aura cessé de faire de l’idéologie et de la morale, et qu’elle se remettra à enseigner, tout le monde, et en premier lieu les enfants, s’en portera mille fois mieux!

  7. En leur proposant de changer de sexe dès l’âge de 7 ans, des équipes spécialisées dépendantes des offices de l’instruction publique circulent de classe en classe avec leurs kits et moulages dans le but de traumatiser les plus jeunes, leur but n’est rien d’autre que de proposer aux enfants de pouvoir changer de sexe. Comme des parents cherchant a protéger leurs jeunes têtes blondes le gardaient à la maison lorsque ces squads sévissaient dans les classes, désormais, ils débarquent à l’improviste, un peu comme le faisaient les waffen ss dans les classes jadis pour envoyer des enfants juifs dans les camps.
    Une fois en place, ils sont deux par classe, dans leur introduction, ils insistent avec des mômes de 6 à 8 ans, de bien leur faire comprendre, que ce n’est pas une fatalité d’être né fille ou garçon, que ce n’est pas leur genre qui détermine leur sexe, qu’ils peuvent déjà s’inscrire pour suivre des traitements et que le plus tôt, ces traitements sont mis en place, le mieux c’est. Tout est expliqué et suite à cette présentation, les envoyés spéciaux demandent à chaque bambins si il ne veut pas changer de sexe.

      1. Dans l’ensembles des écoles de l’enseignement public, en Suisse et dans une grande partie des pays de l’UE, aux USA, on en parle même plus

  8. En effet, si on additionne les enfants qui étudient à domicile ainsi que ceux qui sont scolarisés en école privée, la situation devrait préoccuper nos Autorités. Je partage totalement votre point de vue. Je pense que l’horaire continu ne convient pas forcément à tous les enfants. Certains voudraient très certainement bénéficier d’un moment de solitude dans la journée. Même nous, en tant qu’adultes, nous aimons savourer un moment de paix lors de notre pause de midi. Quant à l’école inclusive, elle complique la vie de la plupart des enseignants qui n’osent pas toujours en parler ouvertement. J’ai été très surprise par les propos de Madame Anne Hiltpold, Conseillère d’Etat genevoise dont le discours se voulait décidemment très apaisant lors de cette rentrée scolaire alors que de nombreux enseignants dans son canton semblent inquiets et lassés par cette situation qui ne s’améliore pas. Il me semble que Madame Hiltpold était plus incisive et plus lucide il y a quelques mois de cela. Idem, d’ailleurs avec Monsieur Frédéric Borloz qui demande aux enseignants d’être patients. Peut-être que leur patience a des limites ! En effet, je pense que l’intérêt des enfants devrait être une priorité absolue.

  9. Quand on apprend comment l’école et les autorités encouragent des adolescents à pratiquer une transformation de genre, on comprend pourquoi des parents hésitent à envoyer leurs enfants à l’école … Voilà un article très inquiétant: ttps://essentiel.news/transition-genre-parents-s-opposent-autorites-suisses/

  10. L’école forme les enfants pour qu’ils puissent s’insérer dans la société.

    Et, vu la tendance actuelle, promouvoir l’intelligence et la connaissance n’est plus à l’ordre du jour, Il est donc parfaitement normal que l’école s’adapte en conséquence.

    Car, pour être heureux dans le monde du futur, une attitude de crétinisme béat qui suit le mouvement de ses semblables (inspiré par certains rumimants ongulés qui marchent sur deux doigts fort sympathiques et goûteux) semble être une qualité à développer. Ainsi, contrôlé par des algorithmes, vous ne posséderez plus rien mais vous serez heureux !

    Alors, d’accord pour que les parents assument ce rôle s’ils disposent de ces qualités. Car sinon ils pourraient rendre leur progéniture bien malheureuse en leur transmettant des bribes de savoir qui les marginaliseraient dans le futur.

    Autre pré-requis indispensable: disposer du bon modèle de téléphone portable à remettre à leur chérubin dès la naissance afin de former le cerveau correctement.

    1. Pas d’accord du tout, premièrement, en France ça s’appelle « éducation nationale », que je sache, dans la plupart des cantons romands, le terme utilisé est « enseignement public ».
      En France des élèves, après avoir passé le bac, sont à peine capable d’écrire leur nom sur leur feuille d’examen. Tout ça pour ne pas faire de jaloux, tout ça pour que des monstres de 13 ans circulent dans des véhicules volés en tirant des rafales de kalash dans ce « monde du futur », concernant les portables, je rappelle, pas tous les gamins échangent des films de décapitation d’otages au nom d’un oasis de sang. Scandale, pourquoi se projeté dans le futur lorsque les ingrédients du présent sont putréfiés ?

      1. En fait, je crois que nous sommes d’accord:

        « En France des élèves, après avoir passé le bac, sont à peine capable d’écrire leur nom sur leur feuille d’examen. »

        L’école remplit donc parfaitement sa mission: ces génies n’auront pas la mauvaise idée de lire des études scientifiques qui iraient contre les recommendations des autorités. Pas plus qu’ils n’auront un esprit critique pour analyser une situation historique ou les causes d’une crise financière. On peut même leur donner le droit de vote car ils ne savent pas détecter les erreurs sur les instructions de vote.

        Bien sûr, il y a des effets secondaires. On peut être « bon et bête » ou « bête et méchant ». Car la bêtise peut être récupérée par d’autres pour menacer le pouvoir.

        Mais on a vu que nos élites sont parfaitement capables de gérer tant qu’elles contrôlent la propagande. Diviser pour régner, c’est vieux comme le monde. Car le peuple n’a jamais conduit de révolution, elles ont toujours été le fait de l’émergence d’une nouvelle élite.

        Là où ça va se compliquer c’est quand votre vie dépendra de la formation de la personne qui s’occupe de vous…

  11. Eh oui ,chère Madame, le Wokisme, oeuvre de destruction massive. Mais parce que ça vient d’Amérique, la populace en bave ! Ne réalise-t-elle pas que lorsqu’il n’y aura plus d’enfants il n’y aura plus d’avenir. Le Couchant n’est-il pas à l’Ouest, de New York vers San Francisco, du Soleil Levant vers l’Europe, pour finir par éclairer l’Oncle Sam ? L’arroseur arrosé !

    1. c’est la raison pour laquelle le terme occident est utilisé pour définir le soleil couchant, « occident » vient de « oxy » qui signifie « non » en grec, ce préfixe est utilisé pour désigner la forme oxydée des minéraux, une forme « morte » des éléments chimiques initiaux. Le terme occident, soleil couchant sous entend la fin de la vie, le levant sous entend la naissance.

      1. Pour le soleil couchant, l ‘ ouest, on dit aussi  » le ponant’ , contraire du  » levant » ( Est)

  12. Le candidat à la vice présidence des USA imposé par Kamala, le gouverneur du Minnesota Tim Walz, a simplement imposé l’installation de distributeurs de tampons hygiéniques dans les WC garçons des écoles de l’état, petit détail, il n’y a pas de distributeur à tampons dans les toilettes filles des écoles du Minnesota.

  13.  » La mise sur pied des journées continues a pour but de simplifier la vie des parents qui exercent une activité professionnelle, mais on ne nous dit jamais dans quelle mesure cela améliore la vie des enfants, leur goût de l’école, leur envie d’y être, leur soif d’apprendre, leur réceptivité. »
    Effectivement, Madame Sandoz , qui s’en préoccupe?
    Il y a longtemps, dans les années 60, en France, notre prof de pédagogie ( après un diplôme dans l’enseignement primaire et avoir été parachutée dans une classe maternelle -en France il n’y a pas de formation ni de diplome spécifiques pour la maternelle qui va de 3 ans à 6 ans- j’ai donc fait 2 ans de formation dans une école de « Jardinière d’enfants » )
    Et lors de cette formation , notre professeur (e) de pédagogie pensait que les enfants mis à la cr^che puis à la maternelle, 5 jours par semaine et ce, non stop depuis le matin jusqu’au soir, pouvaient se sentir « mis au vestiaire » ce qui expliquerait peut être leur « fatigue » leur manque d’attention, et parfois leur agressivité.
    Oui, déjà dans les années 60 !!! Il faut dire qu à l’époque, les femmes en France étaient nombreuses à « travailler », et dans les grandes agglomérations ,, il n’y a pas toujours, comme dans les petites communes où tout le monde se connait, ,la possibilité de faire garder ses enfants par des personnes de confiance…
    Et depuis la réflexion de cette prof, et aussi me semble-t-il, l’excès d’activités en dehors de l’école : la gym, la piscine, le foot, la danse, la musique …plus de place pour le calme, la lecture. A mesure que l’on observe au fil des années la violence des jeunes de plus en plus jeunes, je me demande si la raison n’en serait pas une sorte d’appel au secours ???

  14. Je connais un couple franco suisse, médecin-dentiste et architecte (prof. à l’uni) qui a mis son fils à la maison pour étudier avec ses parents.
    Ils jugent que l’école suisse trop à gauche qui culpabilise les blancs …

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