Interdiction de rouler avec une voiture d’un certain âge, obligation de remplacer les voitures à essence ou diesel par des voitures électriques, obligation, dans un délai de quelques années, de remplacer tout chauffage électrique par une pompe à chaleur ou du solaire, bref, jetez, gaspillez, accumulez les déchets au nom de la protection de l’environnement et de la lutte contre le réchauffement climatique.
Sous la coupe peut-être de certains lobbies et sous le charme des thuriféraires de la cause anthropologique du réchauffement climatique, plusieurs de nos autorités cantonales, communales, voire fédérales, s’acharnent à inciter au gaspillage et à l’accumulation de déchets. Que faut-il faire en effet des nombreuses voitures à mettre au rebut ? Des résidus de la démolition de chauffages, de maisons éventuellement, aux fins de satisfaire aux injonctions officielles dont on sait déjà – car on l’a vécu à plusieurs reprises – que, dans quelques années, elles se rendront compte qu’elles s’étaient trompées et changeront leur fusil d’épaule, exigeant de nouveaux changements, causes de nouveaux tas de déchets.
Et tout ce gaspillage destructeur parce que des scientifiques refusent d’entendre les questions, les constats et les preuves d’autres scientifiques qui ne sont ni plus bêtes ni plus ignorants qu’eux, mais qui ont conservé leur esprit critique et peut-être leur indépendance économique.
Comment avons-nous pu en arriver là ? Les dégâts causés par une théologie de la cause du réchauffement climatique sont immenses, bien pires que ceux induits réellement par ledit réchauffement : c’est en effet, outre le gaspillage et les déchets, le développement sournois d’une forme de dictature du « bien » et le mal-être des générations montantes qui ne savent même plus si cela vaut la peine d’avoir des projets d’avenir.
Cette forme d’écologie est une énergie de mort qui sème le désespoir et exige une soumission castratrice.