Et si les responsables de l’école s’intéressaient aux enfants…..

Selon le journal 24 heures d’aujourd’hui 20 août, dans le canton de Vaud, près de 1000 enfants ne sont pas scolarisés, mais étudient chez et avec leurs parents. Le nombre aurait plus que doublé en 7 ans.

Réaction des autorités : serrer la vis et soumettre les cas à autorisation, bien que, selon la même source, les résultats aux épreuves de contrôle officiel soient satisfaisants.

De la part d’autorités responsables, on aurait attendu comme réaction la recherche des causes de ce « désamour » de l’école publique.  Rien du tout. Comme dans les républiques dictatoriales : on « sévit ». L’Etat ne peut pas décevoir!

En fait, on devrait se demander si l’école se soucie vraiment encore des enfants. La mise sur pied des journées continues a pour but de simplifier la vie des parents qui exercent une activité professionnelle, mais on ne nous dit jamais dans quelle mesure cela améliore la vie des enfants, leur goût de l’école, leur envie d’y être, leur soif d’apprendre, leur réceptivité.

L’inclusion présentée comme la solution miracle pour l’harmonie sociale sacrifie les besoins différents des enfants à une idéologie égalitariste sans fondement pédagogique et nuisant d’ailleurs également aux enseignants, ce dont les enfants vont aussi pâtir.

L’école est utilisée pour faire passer des idéologies politiques démoralisantes : menaces de toute sorte pesant sur le genre humain à cause du changement climatique, de l’agriculture intensive, de la destruction de la biodiversité, des abus du colonialisme, des problèmes de genre, etc…

Quasi interdiction de transmettre la culture et les traditions locales : plus d’enseignement de chants ou poèmes pour Noël et Pâques. Même la fête des mères devient maudite.

Certes, des enseignants merveilleux existent encore, mais ils ne suffisent pas à « sauver» l’école. Ils s’épuisent à la tâche et essuient la hargne des parents quand ils essaient de signaler qu’un enfant n’est peut-être pas fait pour telle ou telle formation mais plutôt pour telle autre.

Puisque tellement d’enfants ne sont plus envoyés à l’école mais pris en main par leurs parents, alors que les tests Pisa mettent en évidence les faiblesses de l’enseignement public, sans doute serait-il temps de se demander ce qui est nécessaire aux enfants pour que l’école remplisse sa mission plutôt que de punir les parents qui cherchent à assurer le meilleur enseignement possible à leurs enfants.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La malédiction du fétichisme et de l’idolâtrie

« Qui est ma mère ? Qui sont mes frères ?  … Celui qui fait ce que veut mon Père qui est dans les cieux est mon frère, ma sœur ou ma mère ».

Cette remarque apparemment très dure du Christ qui a l’air de renier sa propre famille et que l’on retrouve dans les trois synoptiques (Matthieu 12, 46-50 ; Marc 3, 31-35 ; Luc 8, 19-21) n’est-elle pas une mise en garde contre la tentation de fétichiser ou d’idolâtrer des êtres humains sous prétexte que l’on a un lien étroit, humain, terrestre, avec eux? Ce fétichisme, cette idolâtrie pourrait contribuer à détourner de la foi en le seul Dieu qui doit seul être adoré et aimé comme tel.

Nos trois religions monothéistes, le judaïsme, le christianisme et l’ islam, sont tombées dans le piège du fétichisme (ou de l’idolâtrie) en rapport notamment avec tout ce que nous qualifions de « Lieux, personnes ou choses saints» ; c’est la cause de terribles malheurs. Le Christ savait le mal horrible que ferait notre triple fétichisme, la haine, les martyrs et les guerres que cela déclencherait. Il nous a mis en garde  contre toute tentation de considérer que certains humains, certains lieux, certaines choses étaient « élus », saints, mis à part, car Il  savait bien que cette tentation dégénérerait toujours en recherche de pouvoir et de domination. Les pires guerres sont les guerres de religion où les belligérants veulent chacun récupérer pour soi Dieu donc un fétiche de Dieu.

Tout l’enseignement du Christ contient cette mise en garde contre le risque de « fétichiser » des lieux, des choses, des événements, des personnes donc de les mettre au-dessus de tout, d’en faire un prétexte de « bien réservé » par tous les moyens ou un droit inaliénable.  Et même quand le Christ a cette parole que nous trouvons parfois si « cruelle » à l’égard de ceux qui veulent Le suivre mais souhaitent d’abord enterrer un père : « Laisse les morts enterrer leurs morts » (Mattieu 8, v. 22 ; Luc 9, v. 60) , ne nous met-Il pas en garde contre le risque de fétichiser la mort et les rites qui l’entourent et d’en négliger les vivants et Dieu Lui-même, seule Source de toute vie ?

Mais attention, la mise en garde contre le fétichisme et l’idolâtrie ne signifie ni droit de mépriser, ni droit de détruire, ni droit de s’approprier le bien que d’autres considèrent comme sacré c’est simplement le développement des deux premiers commandements « Tu n’adoreras pas d’autres dieux que moi ; tu ne te fabriqueras aucune  idole » et « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » ; la mise en garde est très utile car chaque religion a tendance à fétichiser choses, lieux ou personnes sans trop craindre, généralement, de faire souffrir les autres pour défendre ses idoles au nom du Bien.

Nos trois religions monothéistes – et nous-mêmes, évidemment – pourront-elles un jour se libérer de leur fétichisme religieux ?

 

 

A propos du « message » de la cérémonie d’ouverture des JO

Je n’ai pas regardé la cérémonie d’ouverture des JO et pour plusieurs raisons dont le fait que cela me passionne très peu et que je suis irritée par ces manifestations à la gloire du « souverain » du pays hôte, quel que soit le régime politique dudit pays.

D’ailleurs il semble bien que cette fois plus que jamais, la gloire de l’ouverture devait rejaillir sur le chef du pays hôte et non pas sur les athlètes réduits à défiler sur des bateaux en agitant de petits drapeaux ; il ne fallait pas qu’on  oublie que le sport sert d’abord à la gloire politique et accessoirement seulement à celle des athlètes.

Or le débat fait rage au sujet du « message colporté » par la récente cérémonie et appelle certaines réflexions indépendamment précisément du spectacle lui-même car une fois de plus le message –  s’il y en avait un – devait passer par les sens et non par la réflexion. Nous ne vivons plus une culture de la réflexion, mais une culture du ressenti, de la chair de poule et du « grand frisson » (si possible sexuel !)

Le Christianisme a-t-il été la cible – de manière perverse – de cette cérémonie ? Ou les valeurs occidentales ? Ou les spectateurs attachés  à l’un ou aux autres ? Si c’est le cas, c’est évidemment très lâche, car les spectateurs sur place ne peuvent pas échapper au spectacle. Les spectateurs TV, eux, peuvent tourner le bouton; toutefois, comme lorsqu’on assiste à un  mauvais film, on reste dans la salle en espérant que la suite sera mieux ou bien pour voir « jusqu’où cela ira ». Mais je n’ai pas de réponse directe à la question puisque je n’ai pas suivi le spectacle. Je raisonne donc « à froid ».

L’avantage du christianisme c’est qu’il professe une foi en un Dieu que les hommes ont déjà essayé de tuer, mais qui est ressuscité. Ce n’est évidemment pas une raison pour se réjouir que d’aucuns se moquent de Lui ni pour approuver qu’ils croient pouvoir Le tuer à nouveau. Mais cela permet aux chrétiens d’être beaucoup  plus tolérants que d’autres croyants, car leur Dieu ne « risque rien » ; Il ne leur demande donc pas de faire la guerre pour Le défendre, mais seulement d’être fidèles quoi qu’il en coûte  et de persévérer envers et contre tout (et tous) dans la transmission d’un message de vie, d’espérance et de paix même dans une civilisation en plein déclin et sous les moqueries. C’est un sacré défi.

 

Vaccin covid: un espoir de vérité? Un sujet explosif en rapport avec le coût de la santé

« Quand la pharma veut que tout aille plus vite, au détriment des patients »

Ce gros titre en p. 6 du Temps du 17 juillet dernier annonçait à juste titre un article passionnant, certes en rapport principalement avec une procédure utilisée en oncologie, mais qui dépeint mot pour mot ce que nous avons vécu avec le fameux vaccin anti-covid pendant la pandémie et qui nous accompagne  maintenant encore. Comme le précise la journaliste auteure de l’article, « utilisée principalement en oncologie, cette procédure a néanmoins des conséquences délétères ».

Chaque  mot de cet article est une perle. Le système consiste à mettre des médicaments sur le marché  « sans que leurs bénéfices ou leurs risques soient totalement connus ». L’essai randomisé est laissé de côté. Les agences de règlementation des médicaments et de mise sur le marché (en Suisse, Swissmedic) accordent des autorisations malgré des preuves d‘efficacité insuffisantes. Les lobbyistes de l’industrie s’en donnent à cœur joie. Les pharmas peuvent fixer les prix, les assurances devront casquer.

Cet article explique  – en relation certes, répétons-le, exclusivement avec des remèdes oncologiques – tout le mécanisme que l’on a, pendant la pandémie, reproché à des « complotistes » de dénoncer au sujet du vaccin anti covid, y compris des silences scientifiques ou des « pertes de résultats ». On lit en effet dans l’article qu’un ancien membre de la Commission fédérale des Médicaments, professeur honoraire au service de pharmacologie clinique du CHUV se rappelle « des cas regrettables, où la commission avait été d’accord de rembourser un médicament pour deux ans afin de pouvoir l’évaluer à l’aune de résultats définitifs. Ceux-ci ne sont jamais parvenus, probablement « perdus » en raison de résultats non conformes aux attentes des fabricants. Il y a clairement des situations où l’industrie pharmaceutique vend des promesses puis s’efforce de noyer le poisson » (sic).

L’erreur est humaine. On n’a rien sans rien et la recherche pharmacologique a permis et permet des guérisons magnifiques, mais l’article du Temps dénonce très clairement la dérive actuelle liée souvent à des intérêts exclusivement financiers tant du côté des pharmas que de celui des milieux scientifiques dont la crédibilité académique est trop  liée à l’importance des laboratoires et du paraître.

Au moment où le monde politique s’inquiète à juste titre du « coût de la santé », c’est l’occasion ou jamais de crever enfin l’abcès du vaccin covid, de déchirer le voile qui cache les sommes engagées par notre OFSP (pour ne pas mentionner, à l’Union européenne, le scandale von der Leyen), celles promises à certains laboratoires académiques en échange de l’interdiction – sans aucune preuve – par exemple de l’hydroxychloroquine, de la mise à l’index, voire de la condamnation pénale ou administratives des médecins ou des scientifiques qui voulaient soigner leurs patients et non pas les laisser souffrir jusqu’à l’hospitalisation, des sanctions frappant les travailleurs qui ne voulaient pas se faire vacciner alors que l’on connaissait l’inutilité  sinon l’éventuelle nocivité du vaccin. Il serait temps aussi de prendre au sérieux les terribles effets secondaires qu’une pudeur mal placée empêche de qualifier comme tels, vu que les pharmas ont obtenu d’être déchargées de toute responsabilité puisque les Etats autorisaient une mise sur le marché anticipée.

Les contrats passés avec les pharmas ont été publiés dans plusieurs « journaux indépendants »  tel  « L’Impertinent » d’Amèle Debey. Ils précisaient que la mise sur le marché des médicaments avant la fin des essais était subordonnée à l’inexistence d’un remède susceptible de soigner la covid. Cette clause devrait mettre la puce à l’oreille aux politiciens même les moins futés.

Seule la clarté restaurera la confiance et la confiance est une condition essentielle de la démocratie.

Négocier avec le diable (bis)

Dans un  blog du 24 février dernier, j’avais, sous le titre de son ouvrage « Négocier avec le diable », rapporté quelques propos de M. Pierre Hazan, médiateur dans les conflits armés.

Au moment où des vierges effarouchées reprochent à M. Orban de tenter de parler de paix  avec M. Poutine, peut-être serait-il nécessaire de rappeler certains passages de l’ouvrage dont la RTS avait d’ailleurs rendu compte dans son émission Géopolitis du 14 janvier dernier.

En p. 15, M. Hazan écrit : « La recherche de la paix avait désormais pris le pas sur la recherche de la justice. J’abandonnais l’éthique de conviction et la dénonciation des criminels de guerre pour l’éthique de responsabilité ».

 

Une éthique de responsabilité

Le mot est lâché : responsabilité pour les milliers de morts et de blessés dans les deux camps, pour les affreux dommages civils et matériels, du côté ukrainien plus, évidemment, que du côté russe vu l’interdiction (indispensable pour éviter l’escalade de la guerre) d’utiliser les armes otaniennes contre la Russie, mais dommages économiques du côté russe aussi, à cause des sanctions, et du côté occidental, à cause des mêmes sanctions – dont on sait qu’elles atteignent rarement le but visé chez l’ennemi et nuisent plus aux civils qui n’y peuvent rien qu’aux chefs d’Etat dont les actes en sont la cause.

Et M Hazan de  poursuivre en p. 17 -18 : « Cette éthique de la  responsabilité n’est pas sans risque pour les médiateurs….. Décider du moindre mal dans le feu de l’action n’a rien d’évident…. Selon l’éclairage, la même action peut être interprétée comme une démarche salvatrice qui a préservé des milliers de vies ou comme un acte criminel passible de poursuites pénales ».

 

M. Orban cherche-t-il à être un médiateur?

Je ne sais pas quel statut il s’attribue, mais du moment que M. Zelensky avait interdit à la Suisse d’inviter M. Poutine aux pourparlers du Bürgenstock et qu’aucune paix ne peut être négociée ni conclue honnêtement en l’absence d’un des belligérants, il est souhaitable d’écouter au moins chacun d’eux séparément. M. Orban ne fait que ce que les autres chefs d’Etat européens – pour ne pas parler des Etats-Unis dont le Président est toutefois trop empêtré dans sa campagne électorale pour se soucier réellement de morts, de blessés, de destruction puisque cela ne se passe pas sur ses terres – auraient dû faire s’ils n’étaient pas aveuglés par la conviction qu’ils sont le Bien luttant contre le Mal. M. Orban essaie de faire ce que la Suisse aurait dû pouvoir faire si elle avait gardé le cœur haut donc neutre au lieu de tomber dans le piège du Bien et du Mal absolus

 

L’objet de la négociation

Lors d’une négociation, chaque partie commence par demander le maximum, voire un peu trop. On ne saurait s’offusquer de ce que M. Zelensky prétende que la Russie doit rendre la Crimée et les territoires occupés en Ukraine, ainsi que réparer les dommages causés. On ne saurait non plus s’offusquer de ce que M. Poutine prétende garder la Crimée et les territoires conquis – et refuse de fournir toute indemnisation. Les belligérants ne peuvent avoir une chance de se mettre d’accord qu’en cédant un peu chacun quelque chose et la seule manière de ne pas perdre la face quand on cède, c’est d’avoir fait une demande d’origine exagérée si bien que la solution définitive pourra avoir un air de « bon sens » commun. Nul ne commence une négociation en proposant le minimum au-dessous duquel  il a décidé de ne pas descendre. Et il faut reconnaître que la Crimée n’est pas l’objet du conflit actuel.

 

Puissent les chefs  d’ Etats de l’Union européenne cesser de crier à la trahison de  M. Orban, considérer enfin que sa démarche est aussi la leur, puisqu’il préside l’Union, et qu’il est ainsi temps que l’initiative politique ne soit plus laissée qu’à l’OTAN (= USA) ou à M. Stoltenberg, d’ailleurs en fin de règne. La paix en dépend probablement.

Cette « extrême-droite » française, quels crimes a-t-elle donc commis?

L’affolement médiatique et politique après le premier tour des élections françaises oblige à regarder la vérité en face : quels crimes lui reproche-t-on à cette droite dite « extrême » pour lui préférer, par exemple, une gauche où les communistes esquissent des postures  de vierges effarouchées ?

Si j’en crois les « sages » qui s’expriment quand ils la qualifient, cette droite, de « populiste », raccourci de toutes les infamies politiques imaginables, ils lui reprochent avant tout de proposer des solutions dont personne ne veut débattre à des problèmes dont personne ne veut parler. Citons-en quelques-uns: est-il souhaitable qu’un homme politique qui peut engager son pays soit double national donc soit redevable aussi à un autre pays? Est-il souhaitable qu’une société doive  accueillir et assimiler à ses frais en peu de temps une population très nombreuse d’une culture très différente de la sienne ? L’Union européenne est-elle conforme à la société de paix envisagée à la fin de la 2e guerre mondiale ? Les Etats-Unis sont-ils vraiment des alliés fiables ? Vaut-il mieux que la nationalité soit celle du sol ou celle du sang ?

Aucun de ces sujets ne peut être traité sans échange d’opinions, d’expériences, de sensibilités. Or il est impossible, en France autant d’ailleurs que chez nous et dans maints pays européens dits démocratiques, de discuter de ces sujets publiquement. On n’a pas le droit d’essayer d’envisager les problèmes et d’y chercher des solutions, parce que, selon les beaux esprits moralisateurs qui mobilisent le crachoir, il n’y a pas de problème. Celui qui en voit un est xénophobe, raciste, éventuellement antisémite, toujours anti démocratique, un brin nazi ou fasciste (on oublie que le nazisme est du national-socialisme, donc guère à droite !). Or quand la réalité est niée ou ignorée, elle se venge. L’atmosphère sociale devient pestilentielle. Quelques mouvements vont proposer des solutions, mais sans qu’aucune discussion ait jamais permis de confronter puis de concilier des approches et des sensibilités divergentes. Le consensus est impossible ; alors  les plus lâches, tous ceux qui ne veulent ni voir les problèmes ni en parler, crient à la trahison.

Saurons-nous, en Suisse, tirer une leçon du miroir français ?

 

 

 

 

Crier de chagrin mais espérer quand même

Les Egyptien, les Grecs, les Romains ont-ils eu conscience de la fin de leur civilisation ? Et tous les peuples qui ont disparu et dont les ruines nous permettent de découvrir leur grandeur passée ont-ils vécu leur destruction en pleine connaissance de cause ?

Cette question me taraude quand j’assiste à la disparition programmée de l’Occident. Disparition de l’Europe d’abord, accomplie grâce à son asservissement aux USA et son aveuglement dans la guerre d’Ukraine, tandis que les nombreux mini-chefs d’Etat européens et hélas aussi les bradeurs de neutralité en Suisse roulent les mécaniques en se prenant pour de géniaux parangons de vertu ; disparition des USA, incapables de fournir à leurs électeurs des candidats présidentiels autres que deux marionnettes aux  mains de quelques puissants argentiers : terrifiante dégénérescence de la démocratie.

Lors de  la chute de l’empire romain, une force naissante allait permettre la construction de l’Occident : le christianisme. Celui-ci est maintenant en perte de vitesse ; l’être humain occidental se prend de plus en plus pour son propre créateur :  il crée son climat, il crée sa reproduction, il crée les sexes, il en vient même à créer son Dieu, sexé homme et femme – à vrai dire, pour l’instant, il ne le conçoit que binaire, mais cela ne saurait durer.

Quelle valeur, quelle force créatrice assurera le futur ? Nous n’avons pas le droit de laisser les générations montantes désespérer. L’avenir existe. Il dépend de notre capacité de concrétiser et de transmettre une parole de Vie, d’Espérance et de Paix mais il exigera aussi quelques siècles d’humilité. Puisse-t-il ne pas passer nécessairement par un  bain de sang !

 

 

 

 

Un soupçon de pudeur, SVP

Il ne s’agit pas de nudisme, mais d’économie.

En p. 13 de son édition du 11 juin, sous la rubrique « Economie et finance », le Temps se penche sur « le futur post-covid de Moderna » et commence l’article y relatif en ces termes :  « Comme les autres acteurs qui ont bénéficié de la pandémie (c’est nous qui soulignons), Moderna essuie durement l’effondrement de la vaccination contre le covid. Mais la stratégie de la biotech américaine pour répondre à cette baisse des ventes commence à se concrétiser avec l’arrivée de nouveaux traitements. Hier, elle a présenté de premiers résultats positifs dans la phase III (dernière étape de développement d’un médicament) de son vaccin combiné pour la grippe et le covid ».

«… Comme les autres acteurs qui ont bénéficié de la pandémie »

Qui a bénéficié de la pandémie ?

Sachant le nombre de faillites causées, de près ou de loin par la pandémie, les dommages sociaux, psychologiques, familiaux et politiques imputables à la pandémie,  la réponse à la question est simple : les pharmas et uniquement les pharmas ont bénéficié de la pandémie. L’article du Temps le confirme qui rappelle que « la biotech… a enregistré… un bénéfice de 7,4 milliards en 2023 » (sic)  contre « une perte de 4,2 milliards pour l’année 2023 » (sic) »; on a quelque peine à verser un pleur même si une chute économique n’est jamais réjouissante et encore moins quand cela touche la Suisse.

 

Tout cet article met profondément mal à l’aise 

Ce n’est pas le fait que des Pharmas, in casu spécialement Moderna, soient fières d’annoncer la découverte d’un nouveau vaccin qui est choquant mais le fait de ne s’en réjouir que sous l’angle financier et après avoir chanté les louanges d’une pandémie, cause de tellement de souffrances et avoir maudit la fin de la même pandémie entraînant la chute des ventes des vaccins.

A cela s’ajoute que l’article évoque, au sujet du nouveau futur éventuel vaccin, des « résultats positifs dans la phase III, dernière étape du développement d’un médicament », phase dans laquelle se trouvait précisément le fameux vaccin anti covid-19 de la très louée pandémie, source de l’énorme profit mentionné ; pour le vaccin anti covid-19, la phase III s’est déroulée, grâce à la pandémie, sans le moindre contrôle sérieux des millions d’humains cobayes et s’est probablement terminée dans le courant de 2023 sans que l’on ait à ce jour la moindre indication officielle quant aux résultats médicaux obtenus. Y a-t-il par exemple un lien entre l’augmentation, dès 2022, des décès subits de jeunes sportifs en plein effort, des cancers foudroyants, des cas de bronchiolites et de broncho-pneumonies des plus de 60 ans, voire des plus de 40 ans, et la vaccination systématique plus ou moins imposée dès 2021 notamment à ces groupes de personnes ? La relecture du N° 11 (septembre 2021) de la collection  « Les Explorations » publiée par Heidi.News, numéro intitulé « ARN messager : la revanche des outsiders » fournit peut-être un élément de réponse. On y lit, en p. 11, cette citation,  du prof. Moncef Slaoui, « chercheur nommé par M. Trump en mai 2020 à la tête de l’opération américaine Warp Speed » : « Les vaccins sont injectés chez des personnes saines. Du coup, il faut l’urgence d’une pandémie pour pouvoir introduire une nouvelle technique vaccinale ».

Pour confirmer cette déclaration, on retiendra notamment les deux avant-dernières phrases de la publication de Heidi.News (sept. 2021), citées comme étant celles « le plus souvent prononcées au cours de l’enquête » :

  • « Le Covid-19 a entraîné une accélération vertigineuse de la biologie moléculaire;
  • Les dix prochaines années vont être incroyablement excitantes ».

Et à quel prix humain ? C’est aussi difficile à déterminer que de savoir simplement quel montant de l’argent public l’OFSP, en Suisse, et Mme von der Leyen, à la tête de la Commission européenne, ont versé pour acquérir dès 2021 les millions de vaccins encore en phase III c’est-à-dire encore en développement donc mal connus.

Ce n’est certainement pas être anti-vax que de poser des questions et d’espérer des réponses honnêtes.

 

 

 

L’Europe suicidaire?

Après avoir été vassalisée par les Etats-Unis, l’Europe est-elle devenue suicidaire?

Viser des cibles sur sol russe, c’est évidemment une technique tout à fait légitime pour un pays qui se défend, mais le problème, c’est que ce pays, in casu l’Ukraine, ne peut se défendre que moyennant la fourniture d’armes par des pays de l’OTAN et que si ces armes sont utilisées pour attaquer des cibles sur sol russe, l’escalade de la guerre est engagée. La Russie sera alors fondée à considérer qu’elle est attaquée par l’OTAN et les conséquences pourraient être terribles pour l’Europe et en premier lieu pour les pays les plus proches de la Russie. N’imaginons pas un instant que M. Poutine – qui est un homme intelligent même s’il n’est pas sympathique – croirait la déclaration de M. Antonio Tajani, chef de la diplomatie italienne qui aurait dit, selon le Temps du samedi 1er juin  (p. 4) :  « On ne se bat pas contre la Russie. On défend l’Ukraine et ce n’est pas la même chose ». Apparemment M. Tajani n’avait pas entendu M. Biden proclamer haut et fort après le 22 février 2022 : « il faut écraser la Russie ». Je doute que M. Poutine, lui, l’ait oublié !

Soyons claire : en décidant, dès le début de l’invasion de l’Ukraine, de fournir des armes à celle-ci et en lui interdisant de les utiliser pour viser des cibles sur sol russe, M. Biden et ses vassaux européens avaient condamné M. Zelensky à perdre la guerre. Mais M. Biden, très soucieux d’éviter une montée en puissance du conflit, avait exclu d’utiliser les armes fournies par les pays de l’OTAN pour viser le sol russe et s’y tenait, comme les autres membres de l’OTAN. Quelques escarmouches avaient eu lieu que M. Poutine avait eu la sagesse de ne pas trop analyser, désireux qu’il était, lui aussi, de ne pas favoriser une escalade destructrice.

Mais au moment où les pays de l’OTAN décideraient – devant les supplications de M. Zelensky – de lever la mesure de protection et où, de surcroît, M. Macron, pour oublier ses difficultés en politique intérieure, incite ses collègues à jouer les matamores, on a le sentiment terrible que l’Europe, vexée par la découverte de son incompétence, a perdu tout instinct vital.

Il est moins une pour annuler le Bürgenstock et organiser une vraie recherche de paix à laquelle seraient invitées sérieusement la Russie et l’Ukraine. Malheureusement, la Suisse n’est plus crédible pour ce faire.

 

 

 

Ces politiciens drogués au pouvoir

Le monde est constamment secoué par des politiciens qui n’arrivent pas à renoncer au pouvoir. Cette drogue enivre spécialement les membres d’exécutifs car c’est bien là que se loge l’essentiel du pouvoir, pour autant que le poste des intéressés soit unique. Les collèges exécutifs, tout comme les Parlements n’offrent pas autant d’attrait bien qu’ils assurent au moins une certaine visibilité et parfois quelques avantages.

Mais revenons aux vrais drogués du pouvoir, ceux qui ne peuvent renoncer à une réélection, voire passent directement à un mandat à vie.

Je ne retiendrai que les cinq plus puissants : M. Xi Zinping, M. Poutine, M. Biden, M. Trump et, surprise, Mme von der Leyen. On ne sait pas trop bien comment qualifier la Commission européenne, mais la personne qui la préside a incontestablement un énorme pouvoir et il semblerait qu’une alliance d’Etats démocratiques ne devrait pas permettre un renouvellement de mandat à ce poste, d’autant que l’élection et la fonction sont d’une transparence relative.

Que la Chine et la Russie aient un chef indéboulonnable, c’est dans l’ordre des choses de leur régime politique, mais qu’arrive-t-il aux trois autres personnages ?

M. Biden a-t-il un pacte avec l’industrie de l’armement magnifiquement présente dans son entourage politique immédiat ? Mme von der Leyen, c’est de notoriété publique, est au mieux avec la Pharma et Pfizer en particulier, ce que le scandale du secret des dépenses dues aux achats de vaccins pour l’Union européenne pendant la pandémie ne fait que confirmer. Pour M. Trump, à part avec lui-même, a-t-il éventuellement aussi un pacte avec Pfizer ? Ce n’est pas impossible, ce qui pourrait simplifier les relations futures avec la Commission européenne s’il est élu. Mais le «cas » Trump reste très spécial. Toutefois, on a de la peine à imaginer le Parti républicain soutenir – ou ne pas combattre – le « cas Trump » sans qu’il y ait un énorme intérêt financier quelque part. L’élection présidentielle américaine est malheureusement devenue un « achat de siège », ce qui nuit mortellement à la démocratie.

Comment prendre au sérieux les vantardises de l’Occident au sujet de ses valeurs démocratiques quand on constate le peu de crédibilité démocratique du mandat de ses têtes les plus puissantes ?

Nous avons la chance, en Suisse, d’avoir un exécutif fédéral collégial élu au 2e degré, ce qui limite considérablement et le pouvoir et le rôle des influenceurs financiers. Mais on découvre avec surprise que des fonctionnaires fédéraux non élus d’un Office fédéral (l’OFSP) auraient signé avec l’Union européenne un contrat d’achat de vaccins dont le coût devrait rester caché ! Le Conseil fédéral ou à tout le moins le Conseiller fédéral chef du Département de l’Intérieur était-il au courant ? Il s’agit des finances du Pays, sauf erreur de ma part, et non pas de la petite caisse noire d’un Office fédéral. Qui parle de démocratie ?