Attention aux poisons qui ne sont pas « bio »!

Je viens de découvrir une vérité scientifique renversante ! Si Socrate est mort en buvant sa ciguë, c’est parce qu’elle n’était pas « bio ».

Pardonnez cette mauvaise plaisanterie, mais elle était irrésistible !

Le briefing du Temps de ce matin 23 août nous informe que Zurich vient d’accepter aussi de se lancer dans l’essai de distribution de « cannabis récréatif », rejoignant ainsi l’expérience déjà entreprise à Bâle et encore en cours d’organisation à Lausanne, Lucerne, St Gall, Olten, Berne, Bienne et Genève.

On peut discuter le bien-fondé ou non de l’expérience comme d’ailleurs la fameuse politique des quatre piliers.  La question est toujours de savoir quel message plus ou moins brouillé on fait passer au sujet d’une consommation de drogue dont les effets nocifs sont bien connus. Mais j’avoue que ce qui m’a enchantée c’est de lire dans le « briefing » du Temps ce que l’on ne retrouve plus dans le texte de l’article du même jour dans le Temps, sur le même sujet (p. 7), à savoir que les autorités rappellent que le but de la politique des drogues en Suisse prévoit que « là où il n’est pas possible d’éviter la consommation, il s’agit d’en limiter les risques – ce que les produis en vente, tous bios et cultivés dans le pays, s’attacheront à réaliser » (c’est moi qui ai mis en gras).

Voilà au moins un poison sain !

A quand le tabac bio ?

9 réponses à “Attention aux poisons qui ne sont pas « bio »!”

  1. En légalisant le canabis « on » va pouvoir le taxer…ça compensera les taxes perdues sur le tabac …

  2. Le tabac bio existe déjà. Il suffit de taper « tabac bio » dans google pour trouver des fournisseurs.

      1. Pour compléter le tableau, notons qu’après les destructions massives de cultures de plantes de coca, orchestrées par les Américains en Bolivie, les cultivateurs privés de leur seule source de revenu se sont mis à la culture de coca bio (organic coca leaves). Celles-ci en principe ne servent pas à produire de la drogue, mais sont destinées aux usages traditionnels, pas spécialement addictifs. Ce qui n’empêche pas quelques petits malins de vendre de la cocaïne prétendument bio!

  3. Je pense qu’avant de se lancer dans cette distribution de cannabis récréatif (cannabis qui n’est absolument pas récréatif pour tout le monde), les cantons devraient poser la questions aux nombreux anciens fumeurs et fumeuses de cette drogue dite douce pour savoir ce qu’ils en pensent. Je ne suis pas certaine que la majorité d’entre eux serait favorable à de telles expérimentations. Pour ma part, je connais deux personnes qui ont développé des symptômes psychotiques dans leur jeunesse suite à cette prise de drogue et malheureusement, ils ne s’en sont pas remis. Il serait souhaitable que les personnes qui prennent ce type de décision aient au moins expérimenté le produit.

  4. Depuis que le cannabis est interdit en Europe et en Suisse, les petits malins de la culture intensive ont réussis une chose ; Augmenter son ratio de THC de 1’500% !

    Ce qui vous faisait contracter les zygomatiques dans la fin des années 60, en plus de provoquer une bouillie neuronale peut vous fissurer le squelette de la boîte crânienne après deux petites tafs.

    Bravo la prohibition, mais c’est pas tout :

    Egalement dans les 60-70, les fournisseurs de cannabis arrivaient en bus WV d’Afghanistan en tenues de carnaval et souriaient aux 4 points cardinaux, aujourd’hui, d’autres ont pris la relève, cette fois avec des stocks de kalash ornées de versets du coran. Encore, bravo la prohibition !

    Mais encore, un économiste plutôt reconnu, avait déclaré qu’il est facile de savoir combien un pays dépense en drogues diverses, il suffit de calculer son déficit annuel et vous saurez au poil près combien ces trafiques ont engloutis dans votre économie !

    A se demander si ce ne sont pas les réseaux de trafiquants qui exigent des gouvernement de ne pas dépénaliser les produits stupéfiants !

  5. Hors sujet :

    Remarque du Dr Stéphane GAYET (France)

    Que pensez-vous de cette information ?
    La Direction générale de la Santé (DGS) lancera prochainement une double campagne de vaccination contre la grippe et la CoVid-19.
    Aujourd’hui, aucune obligation n’est annoncée.
    Mais un détail m’a interpellé : la DGS recommande tout particulièrement les injections anti-CoVid (pas contre la grippe) pour les personnes atteintes de maladie psychiatrique, de trisomie, de déficits mentaux divers et celles souffrant de démence… Cela vous parle-t-il ?

  6. Grace à cette prohibition, les réseaux actuels, ne trafiquent plus quelques kilos de h, ils contrôlent, les trafiques de prostitution organisée, du trafique des armes de guerre, raison pour laquelle, le gouvernement français est à genoux face à ces réseaux, il faudrait aussi parler des filières liées à la pédo-criminalité et la boucle est bouclée.

    Ils font pression sur les élites, cela grâce à des photos et des vidéos compromettantes, en deux mots, avec ces prohibitions totalement inefficaces, ce sont les pires assassins qui ont pris le pouvoir en Europe et dans les pays occidentaux.

    Dans les années 70, un membre du conseil des états du parti radical avait déclaré, dixit, « je le sais que ces mesures sont inefficaces, mais ça nous permet de contrôler ces emmerdeurs », il parlait à cette époque des hippies et des milieux étudiants défiant le système !

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