La liberté d’expression gravement menacée par le langage inclusif

 

Plus je lis ou entends le langage inclusif plus je sens monter en moi une inquiétude nauséeuse : qui  peut bien vouloir nous enfermer dans une langue incompréhensible et agressive ?

Que l’on exige une rédaction épicène – ou clairement bisexuée – des offres d’emploi est dans l’ordre des choses. Il n’y a plus de raison, de nos jours, de réserver une activité professionnelle à des hommes ou à des femmes. Mais ne confondons pas tout.

Cédant à la mode asservissante du langage inclusif, la Direction de l’UNIL (Université de Lausanne) a produit l’année dernière une directive de 23 pages « sur la communication inclusive » tant orale qu’écrite, qui s’impose à tous ses membres et consacre un « sabir » à faire rêver les humoristes (mais le sens de l’humour est interdit par les milieux inclusifs !). La Direction précise que ce langage communicatif est obligatoire pour les communications officielles, mais qu’il n’est pas obligatoire pour la recherche. Les chercheurs sont encore libres (jusqu’à quand ? On n’arrête pas la décadence !).

Celui ou celle qui négligerait de recourir à la forme inclusive pour une communication officielle (par exemple : conditions d’inscription aux examens, indications pratiques pour des horaires ou des locaux etc…) s’exposerait non seulement à voir son texte refusé par l’administration, mais sa communication ou ses instructions ignorées, voire contestées par des étudiants. Cela pourrait même justifier un refus de participer à des examens, pour convocation contraire aux droits humains paraît-il ! Cauchemar !

Vivant sous la menace, voire le chantage à l’inclusion par quelque groupe minoritaire se prévalant d’un droit dont la formulation est impossible, nous devons résister si nous ne voulons pas perdre toute crédibilité.

Personnes de bon sens de tous les pays, unissez-vous contre cette dictature des minorités ! Il en va de la survie de la liberté d’expression!

 

 

 

6 réponses à “La liberté d’expression gravement menacée par le langage inclusif”

  1. Bonjour Madame,
    Merci pour vos mots empreints de bon sens… Comme toujours !
    Il manque un « n » à « université » dans votre article.
    Un excellent dimanche.
    Magali Meylan

  2. Dictature… N’exagérons pas. Personne ne vous oblige à utiliser la langue inclusive dans les articles de votre blog; ni dans mes commentaires. La directive de l’UNIL ne s’applique qu’en interne, conjointement à toutes sortes d’autres règles internes pas moins contraignantes: horaire de travail, télétravail, dresscode, etc.

  3. Chère Suzette,
    A mon avis, ce n’est pas la dictature des minorités – ces minorités ne sont qu’un paravent.
    Il s’agit de mesures administratives pour que les institutions (Etats, grandes entreprises) se redonnent une bonne bonne image civile via une réforme de l’orthographe, tout en forçant la population à se soumettre à l’arbitraire.
    Comme le green washing, c’est le sex washing.
    L’agenda qui est derrière, n’est pas la protection des minorités (à la limite, j’y suis favorable), mais la promotion de l’individualisme et la destruction de la famille qui reste un organisme social indépendant – cette destruction vise donc l’isolement et la soumission de TOUS et TOUTES, voire TOU.X.T.E.S+.
    Car la famille, malgré ses défauts, est une forme de refuge naturel face à la perte de sens qui nous environne.
    C’est donc l’absurde qui est encouragé par nos élites. Afin que nous soyons tous bien dociles – pour ne pas dire esclaves.
    La protection des minorités est juste un prétexte.
    De même que l’agenda climatique ne vise pas à protéger de la nature, mais à enraciner dans notre esprit une culpabilité collective pour toutes sortes de raisons (réduction de la population, limitation des libertés, politiques d’austérité énergétique).
    Ces discours sont émis pour et nous prendre en otage, et pour empêcher de débattre sur le fond d’un projet de société qui nous introduit pas à pas dans la servitude générale.
    Et comme les seuls politiciens qui expriment publiquement un avis contraire sont généralement d’extrême-droite, on nous laisse un choix politique entre les démons du passé et l’esclavage volontaire.
    C’est une imposture.

  4. Quand une société consacre ses cerveaux les plus affûtés à des idioties de cet acabit elle est très proche de sa fin.

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