L’OMS prend-elle les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages?

Gros titre en p. 22 du Temps du dernier week-end (13-14 janvier) : « Il y a eu 10’000 morts dus au covid en décembre ».

Quelle horreur, Pully, ma chère commune aurait-elle été décimée ?

Je me précipite sur le début de l’article pour y lire : « En décembre, 10’000 personnes sont officiellement mortes du covid à travers le monde, selon Maria von Kerkhove, responsable technique à l’OMS ». Et l’article de poursuivre : « Le chiffre pourrait être bien plus élevé. Les Etats ont pour la plupart baissé la garde et ne surveillent plus l’évolution du virus. Inquiétant au moment où ils négocient un accord pandémique à Genève ».
Ouf ! 10.000 personnes à travers le monde ! Me voilà rassurée quand bien même « le chiffre pourrait être bien plus élevé ». Constat, on n’en sait au fond rien du tout ! J’ai envie de suggérer : vous nous reviendrez, Madame, quand vous aurez quelque chose de sérieux à dire !

L’OMS voudrait-elle entretenir une panique pandémique pour faire passer son accord qui lui conférerait tout pouvoir en lieu et place des Etats en cas de pandémie ?

Mais la responsable technique de l’OMS citée plus haut ne s’arrête pas là (et l’article non plus !).
Rappelant que, depuis le début de la pandémie en 2020, le SARS-CoV-2 a tué 7 millions de personnes, selon l’OMS, mais que « les chiffres réels sont sans doute multipliés par trois » (sic ), notre responsable OMS en rajoute : « Le monde doit comprendre que le covid reste un grand risque de santé publique. Le taux de positivité au SARS-CoV-2 va de 8 à 18 %. Le taux d’hospitalisations a augmenté de 42 % et celui des admissions en soins intensifs de 62 % ».
Je m’arrête là car les citations chiffrées des mises en garde continue. On ignore toujours d’où proviennent les statistiques, comment on comptait les morts, s’il y avait parmi eux des personnes avec poly-morbidités, quels étaient les âges, etc…, etc…
Mais ajoutons encore une louche d’inquiétude ; notre responsable technique de l’OMS y met du sien : « nous ne savons pas encore tout au sujet du virus et nous demandons quelles seront les conséquences et les déficiences que nous constaterons peut-être un jour au niveau du système cardiaque, pulmonaire et neurologique même auprès d’athlètes ».
On attendrait les mêmes constats au sujet des nouveaux remèdes ou vaccins de toute catégorie, des conséquences humaines, sociales, économiques des confinements. Mais rien !……

Merci au journaliste qui a rapporté sans commentaires les déclarations de Mme van Kerkhove. En citant ces chiffres qui ne veulent rien dire, ces résultats dénués de toute valeur scientifique faute de véritables références ou comparaisons précises, ces menaces gratuites, il a fait éclater au jour la totale nullité scientifique, médicale, sociale etc de l’OMS dont il est grand temps de se débarrasser avant qu’elle ne se prenne pour Dieu, Allah ou Jéhovah.

Ni M. Biden, ni M. Trump!

Plus de 320 millions d’habitants et seulement deux candidats plausibles pour la présidence ? Il y a des cauchemars dont on souhaite se réveiller rapidement !
Une fois de plus on se rend compte que l’élection à la présidence des Etats-Unis dépend de deux choses : l’argent et la propagande. Le premier coule on ne sait trop d’où et un président sortant peut en trouver assez facilement dans la mesure où ses très proches collaborateurs ont un intérêt manifeste à le rester pour quatre ans de plus. Les faucons qui entourent M. Biden ont donné un sérieux coup de pouce à l’industrie américaine de l’armement ainsi qu’à toutes les industries qui peuvent profiter des difficultés économiques causées à l’Europe par les sanctions contre la Russie, sanctions au respect desquelles Oncle Sam veille jalousement.
La propagande, elle, est assurée par la technique de la numérisation. Le livre de Giuliano da Empoli (« Les ingénieurs du chaos » 2019, aux éditions Lattès ; 2023, foglio chez Gallimard) détaille et explique magnifiquement le rôle et l’usage des trolls dans la campagne précédente de M. Trump (qualifiant M. Trump lui-même de troll) et, d’une manière générale le rôle décisif que ces trolls vont jouer de plus en plus lors des campagnes électorales. Aux USA : Troll Biden contre Troll Trump ! Bel avenir ! Un espoir toutefois : peut-être que les autres candidats, plus discrets, seront plus crédibles.
Malheureusement, on ne le dira jamais assez, à cause de la numérisation, l’élection par le peuple des membres de l’exécutif (moins nombreux et beaucoup plus puissant que les membres du législatif) est en train de devenir le contraire absolu de la démocratie. Et quand ce n’est pas au moyen des trolls et de l’argent (récolté aussi en partie grâce à eux) qu’un(e) candidat(e) l’emporte c’est grâce à la peur (Russie, Chine, etc.. où les trolls ne sont pas nécessaires mais néanmoins utiles car ils peuvent faire croire à la liberté d’opinion !).
Calomnie, haine, mensonge, invectives, tous les moyens sont bons pour « tuer » l’autre électoralement parlant. Débat d’idées, esprit critique, néant ! Et cette plaie menace de sévir chez nous aussi. Par bonheur, l’Europe n’est pas constituée d’une seule entité étatique, ce qui morcelle un peu le pouvoir et limite les dégâts. Mais l’éducation à la détection et à la méfiance des trolls n’y est pas encore développée non plus. Et ce ne sont pas les conflits armés actuels qui développent cette éducation !…

Ces guerres nourries par des ambitions personnelles

M. Biden est en pleine campagne électorale, M. Netanyaou veut sauver son siège, M. Zelenski a annulé les prochaines élections, M. Putin s’espère immortel, et tant d’autres chefs d’Etat qui ne pensent à leur peuple et aux victimes possibles des guerres qu’ils entretiennent – quand ils ne les ont pas eux-mêmes causées – qu’à travers la lunette de leurs ambitions personnelles… C’est vraiment épouvantable.

Les deux conflits actuels les plus frappants sur ce point, sont ceux d’Ukraine et d’Israël. M. Biden est lourdement impliqué dans les deux, M. Netanyaou, dans le second. Et les deux chefs d’Etat sont incapables de penser à autre chose qu’à eux-mêmes et se laissent peut-être facilement influencer par quelques faucons qui les entourent.

Ils commettent les deux la même faute grave : sous-estimer l’intelligence et la résistance de l’ennemi et vouloir l’éradiquer.
M. Biden a, au début de l’invasion russe en Ukraine, empêché M. Zelenski d’aller de l’avant avec le plan de paix que ce dernier avait immédiatement concocté, conscient de la force en hommes et en matériel de la Russie. Mais M. Biden avait déclaré qu’il fallait « écraser la Russie » et s’engageait à soutenir l’Ukraine sans limites. Sans doute se voyait-il déjà en sauveur du monde. Maintenant, il doit freiner le soutien en matériel car les Républicains trouvent la facture inquiétante. Et de toute manière, la livraison de matériel de guerre ne permet pas à M. Zelenski d’en faire tout l’usage qui pourrait lui paraître utile, puisqu’il ne faut pas – et c’est une condition indispensable pour éviter une 3e guerre mondiale – que ces armes soient utilisées pour contre-attaquer l’ennemi sur son propre territoire.
Et avec le conflit israélo-palestinien, M. Biden découvre peut-être que M. Putin est d’une intelligence diabolique et que la Russie n’est pas vraiment « écrasable ». Mais comment ne pas « perdre la face » ? Et en période électorale ? Après tout, laisser l’Ukraine cuire dans son jus et envoyer tous ses hommes à la boucherie, manifester sa déception devant l’échec de la contre-offensive annoncée pendant des mois, et peut-être mettre la faute sur M. Zelenski pour finir (ce n’est pas encore le cas, mais rien n’est impossible quand on a le goût du pouvoir !) ce sera peut-être une manière de se « tirer d’affaire ».

M Netanyaou, quant à lui, est un exemple de mauvais chef : si, comme on a pu le lire et l’entendre de la part de personnes dignes de foi, il avait connaissance du plan de l’attaque horrible du 7 octobre du Hamas, mais ne l’a pas pris au sérieux parce qu’il estimait l’ennemi incapable de le réaliser, il a commis, ce faisant, la première faute impardonnable d’un responsable de la sécurité de son peuple : sous-estimer l’intelligence de l’ennemi.
Et maintenant, il commet l’autre faute grave : vouloir éradiquer l’ennemi, en ignorant que cet ennemi n’est pas «une armée et un Etat », mais une haine et une ambition « détruire Israël », donc une idée qui se propage indépendamment des frontières et qui s’entretient notamment par la violence inouïe déployée sur Gaza au risque d’ailleurs de tuer des otages israéliens eux-mêmes comme cela s’est déjà produit. Le responsable de ces morts, de tous les morts civils en outre, ce n’est pas l’armée israélienne, ce sont les ordres donnés par M. Netanyaou qui doit prouver qu’il a raison, qu’il défend bien son pays après l’avoir, en un sens trahi, par mépris de l’ennemi. S’il perd, M. Netanyaou devra laisser sa place et peut-être un peu plus !
Quant à M. Biden, lui, tiraillé entre l’obligation morale de mettre fin au massacre dans la bande de Gaza et le désir de faire plaisir à une partie de l’électorat américain, il incite ses ambassadeurs à l’ONU à refuser une résolution de cessez-le-feu ou à encourager des résolutions qui ne débouchent sur rien, comme la dernière en date. « Il boîte des deux pieds ».
Par vanité et ambition, deux hommes sont principalement responsables d’une somme de souffrances incalculable.
Cela ne supprime pas la responsabilité du Hamas et de M. Putin, mais devrait éclairer d’un autre jour les efforts de paix.

Il n’y a pas de guerre juste

Mais qu’est-ce qu’une guerre ? C’est un conflit armé entre Etats, selon une définition très classique et première. Si un Etat envahit le territoire d’un autre Etat, il lui déclare la guerre dans les faits, quelque prétexte qu’il puisse invoquer et l’Etat envahi a le droit de se défendre par les armes. Il entre en guerre ; sa guerre de défense est légitime. Cette légitimité lui permet-elle de « contre-envahir » le territoire de l’autre pour l’affaiblir sur son propre terrain ? Pour vaincre, il va toutefois chercher à repousser l’envahisseur non seulement jusqu’à sa frontière, mais éventuellement en empiétant sur le territoire de l’autre, afin d’inquiéter sa population et d’avoir éventuellement une monnaie d’échange. Sa guerre est-elle encore légitime s’il sort de ses frontières pour commencer à envahir l’envahisseur ? S’agit-il d’une double guerre de conquête ou seulement d’une tactique de défense ? La 2e guerre mondiale n’a pris fin qu’avec l’envahissement de l’Allemagne par les Alliés.

Dans le grave conflit russo-ukrainien, les alliés de M. Zelenski lui interdisent d’utiliser les armes qu’ils lui donnent pour porter le conflit sur sol russe par crainte – fondée – d’une escalade. La conséquence, c’est que l’Ukraine doit se limiter à une guerre défensive sur son propre territoire à moins de n’utiliser exclusivement ses propres armes qu’elle n’a pas en suffisance.
Pourquoi, mais pourquoi M. Biden a-t-il mis dans la tête de M. Zelenski « d’écraser la Russie », tout en lui interdisant de sortir de son territoire pour contre-attaquer ? Après l’échec russe devant Kiev, au début de la guerre, les conditions d’une paix honorable étaient réalisées. M. Biden et M. Zelenski – et peut-être aussi les vassaux européens des USA – ont cru que la Russie serait vite à genoux. Ils se sont mis dans la tête qu’il s’agissait d’une guerre sainte du Bien contre le Mal ; ils ont commis la grande erreur de fatuité qui consiste à sous-estimer l’intelligence et la force de l’ennemi. Et maintenant, la situation s’est nettement péjorée pour l’Ukraine. Le temps est venu de mettre tout en œuvre pour faire cesser la boucherie du front, la souffrance de la population civile, la destruction systématique de l’Ukraine, le dépeuplement du pays. Pour cela, il faut évidemment reconnaître qu’il n’y a pas de guerre juste mais que toute guerre est horrible et que la seule utilité des pays qui ne sont pas en guerre est de faire tout leur possible pour aider les belligérants à trouver une solution de paix durable en respectant les morts et les survivants de part et d’autre.

Encore une question intéressante à propos de covid

Lors du Point J de la RTS du 12 septembre 2023 (19h30), il a été rappelé que le covid long – qui peut durer plusieurs mois et se manifeste  parfois trois mois après un cas de covid – touche un Européen sur 30, avec des gênes durables, pour certains. Cela représenterait, selon l’OMS, quelque 300.000 personnes. Le médecin interrogé à la radio précise que le covid long est encore assez mal connu, qu’il mérite d’être pris au sérieux et devrait faire l’objet de davantage de recherches et que les personnes touchées devraient recevoir plus de soutien.

Telle que décrite, la situation des personnes souffrant de covid long semble très pénible et l’on espère bien que l’on trouvera un moyen de les soulager, voire de les guérir.

Dans le cadre des recherches, il serait évidemment essentiel et fort intéressant de vérifier si les personnes atteintes de ce mal ont aussi été « vaccinées », de déterminer la proportion des personnes vaccinées et non vaccinées qui souffrent de cette étrange malaise, bref, de procéder sans a priori et ouvertement.

Le Temps de ce 27 novembre (p. 6) signale les travaux de l’OMS en vue de mieux lutter contre de prochaines pandémies et de faciliter notamment  d’éventuelles vaccinations.

Les travaux de l’OMS ne peuvent, à notre avis, avoir la moindre crédibilité tant que toutes les mesures n’auront pas été prises pour déterminer et publier enfin les conséquences du « vaccin » contre la covid. On ne peut plus tolérer l’omerta officielle sur ce sujet.

ET dire que, dans l’ émission de la RTS citée plus haut, on recommande de « vacciner » les personnes à risque contre les nouvelles formes de covid qui circulent depuis cet été tout spécialement en France, en Grande-Bretagne, en Inde, en Chine etc… afin notamment d’éviter les cas de covid lourds. De qui se moque-t-on ?

Manque de curiosité scientifique!

Nouvelles RTS de 19h30, le 14 novembre 2023 : on constate, depuis juin 2021, une hausse des nouveaux cas de diabète dans plusieurs pays. . A l’occasion de ce bref reportage, le monde scientifique précise : « Il n’y a pas de preuve formelle que le virus Covid en serait la cause ». On nous présente au demeurant le cas d’une adolescente – fort sympathique et positive – qui souffre de diabète,  ce qui a été découvert à cause d’une soif inextinguible.

Tiens, c’est intéressant, on a songé à vérifier le rôle éventuel du virus mais a-t-on vérifié le rôle éventuel de la vaccination anti-covid ? Après tout, les deux « intrus » dans  bien des corps depuis 2021, ce sont le corona-virus et le vaccin anti-corona et la vaccination des jeunes a été vivement encouragée , bien qu’ils risquent peu de souffrir gravement de la covid 19.

Une petite étude officielle des causes de toutes les modifications de santé de la population mondiale – ou au moins suisse – pourrait aussi s’intéresser à l’influence négative du vaccin anti-covid puisqu’on sait qu’il ne servait presque à rien d’utile ! Mais peut-être qu’une telle étude – ou son résultat – coûterait très cher!

 

Deux poids, deux mesures

Il faudrait en rire s’il n’y avait pas des morts à la clé ! En effet : grande annonce aux nouvelles de mercredi soir sur la RTS 1 et gros titre dans Le Temps du jeudi 28 octobre : « Alerte aux médicaments anti-rhume ». Ils peuvent avoir, dans des cas très rares, des effets secondaires graves. Ils auraient par exemple causé la mort de 14 personnes en Suisse en 30 ans, nous apprend le la RTS. Swissmedic a lancé un examen de sécurité sur ces médicaments. Les traitements qu’ils assurent sont « quand même un petit peu dangereux » (sic ), d’autant que ces médicaments sont disponibles sans ordonnance.

Cette inquiétude si légitime m’a fait penser qu’on ne nous avait pas donné le nombre approximatif de morts causées par le vaccin anti-covid, et qu’on omettait généralement de préciser si les jeunes sportifs morts subitement en 2022 et 2023 avaient été ou non vaccinés contre le même covid et depuis combien de temps. Mais peut-être que swissmedic est encore en train d’attendre le résultat d’un examen qu’il aurait ordonné. Ce serait intéressant de savoir quelque chose à ce sujet puisqu’on encourage de nouveau la vaccination des « personnes à risque ». Evidemment que l’avantage de ces dernières c’est qu’elles ont peut-être de nombreuses raisons de mourir.

Dans le même ordre d’idée, le dernier numéro du Bulletin des Médecins suisses (N° 43) contient aux p. 31 à 33,  un article fort intéressant de  Docteurs – dont un professeur – en Sciences naturelles de l’ institut tropical et de santé publique suisse de l’université de Bâle et d’un collaborateur scientifique de la division santé publique de la FMH. Cet article intitulé « Monitorage des décès dus à la chaleur en Suisse » concerne expressément le changement climatique. Selon les auteurs, « Depuis l’été caniculaire de 2003, il est devenu évident que les vagues de chaleur et les jours de canicule représentent un sérieux danger pour la santé. Pour les personnes âgées et les personnes atteintes de maladies chroniques, les températures élevées ne sont pas seulement pénibles, elles sont aussi une cause de mortalité… Afin de surveiller les effets à long terme des températures élevées sur la santé, la Confédération recense désormais les décès dus à la chaleur dans le cadre d’un monitorage. Leur nombre est estimé chaque année dans 7 grandes régions du pays en fonction de la température mesurée et selon deux classes d’âges et le sexe ». Les auteurs indiquent les difficultés qu’il y a pour établir ces statistiques, compte tenu du rôle de différents impondérables; ils mentionnent quelques-unes des démarches et précisent « Pour observer dans le temps les effets des températures élevées sur la santé, la Confédération souhaiterait estimer chaque année le nombre de décès dus à la chaleur à l’aide d’une méthode statistique robuste ».

On serait curieux de savoir si la Confédération cherche aussi une méthode statistique robuste pour dénombrer les effets secondaires graves du vaccin anticovid 19 afin de pouvoir éventuellement indemniser les victimes qui n’ont pas pu donner leur consentement éclairé. Mais il n’y a évidemment aucune raison de faire le travail de Pfizer et Moderna. Il est beaucoup plus «payant » d’entretenir la peur du changement climatique.

Merci pour la qualité de cette émission électorale

Soirée « électorale » hier 22 octobre sur la RTS 1. Impossible de lâcher l’écran. Tout était parfait. On n’y a jamais entendu parler de « montée du populisme nationaliste », ni mentionné une « claque » aux Verts comme on peut le lire aujourd’hui dans certains quotidiens. Non, une présentation sympathique et honnête des candidats élus ou non élus, le respect de l’engagement des politiciens en général, l’expression d’une compréhension respectueuse de l’émotion et de l’éventuelle déception des «sortants » non réélus, une appréciation positive du système helvétique qui favorise, en fin de compte une grande stabilité, mais n’empêche pas les changements. Merci à M. A. Favre des invités choisis, du ton donné, et à tous les intervenants d’avoir fait de cette soirée un moment après lequel on croit à nouveau que l’avenir existe.

La guerre pourrait-elle menacer le climat?

Le Temps d’hier 11 octobre (p. 5) nous informe que le « trou d’ozone » se recreuse très rapidement, ce qui est très inquiétant car cela diminue la protection des rayons solaires ultraviolets.

On se souvient sans doute – et le Temps le rappelle d’ailleurs – que le trou d’ozone avait été causé particulièrement par « l’émision de chlorofluorocarbures (CFC) issus notamment des réfrigérateurs, solvants et sprays. Le Protocole de Montréal de 1987, ratifié par 195 pays, a permis de réduire sensiblement les émissions de CFC et de reconstituer une bonne partie de la couche d’ozone ….. D’autres facteurs contribuent à l’apparition de trous dans cette couche de la stratosphère : la température, … ».

La guerre russo-ukranienne, outre les milliers de morts et de blessés qu’elle cause, pollue peut-être gravement l’atmosphère en faisant éclater, depuis des mois, des milliers de tonnes d’objets. En éclatant, ils libèrent sans doute des quantités énormes de produits dont on ne sait ce qu’ils deviennent, en partie du moins. Des chercheurs se sont-ils penchés sur les effets délétères éventuels de ces produits sur l’atmosphère donc probablement sur le climat, au même titre que les gaz de voitures ou les réfrigérateurs, etc… ?

Et le terrifiant conflit palestino-israélien qui vient d’éclater ne fera probablement qu’ajouter des déchets dans l’atmosphère (en plus des épouvantables dégâts humains).

Peut-être serait-il utile d’y penser. Cela pourrait motiver les démarches de paix, car il semble que les questions climatiques intéressent beaucoup plus chefs d’Etat que la protection des populations civiles dont ils sont pourtant responsables.

 

Quelques réflexions à propos du dernier prix Nobel de médecine

« Le prix Nobel de médecine 2023 revient à…, pour leurs découvertes concernant les modifications des bases nucléiques qui ont permis le développement de vaccins efficaces contre le Covid-19 » a annoncé le jury. La prévention d’autres maladies infectieuses et même le traitement de certains cancers pourraient bénéficier de cette approche.

« En raison de la rapidité avec laquelle ces vaccins ont été mis au point, quelques mois après le tout début de la pandémie, on pourrait oublier qu’ils sont l’aboutissement de plusieurs décennies de recherche, et d’embûches que les deux lauréats ont réussi à surmonter… »

« L’avantage des vaccins ARNm est leur rapidité de développement et d’adaptation – comme on l’a vu pour les variants du SARS-CoV-2… et aussi l’échelle  à laquelle ils peuvent être produits, commente Christiane Eberhars, cheffe du centre de vaccinologie des HUG. Ils ont permis de sauver de nombreuses vies et de sortir plus rapidement de la pandémie de Covid-19 ».

« Ce prix Nobel récompense des scientifiques à l’origine de l’observation clé qui a fait avancer le développement clinique des vaccins à ARNm anti-Covid-19. L’impact a été majeur sur la pandémie, confirme Giuseppe Pantaleo, directeur du service d’immunologie et d’allergie du CHUV. … »

Deux Récents aspects économiques

  • ARN messager ; Curevac et BioNTech se livrent une guerre judiciaire fratricide
  • La guerre de l’ARN messager ne fait que commencer. »

Fin de citation du Temps du 03.10. 2023 :  https://www.letemps.ch/sciences/katalyn-karyko-et-drew-weissman

 

Mon but n’est pas de mettre en doute la qualité ni l’importance des recherches des deux lauréats, mais de poser quelques questions relatives à des affirmations étonnantes des responsables du jury.

  • Le prix Nobel est généralement accordé après des années de vérification des résultats obtenus. Or, même si les recherches concernant l’ARNm durent depuis des années, le vaccin élaboré n’a pas été testé jusqu’à la fin de la phase III avant d’être commercialisé. Aucune étude sérieuse sur le long terme n’a été publiée à ce jour sur les éventuels effets secondaires. On n’a d’ailleurs même pas publié le rapport final de la phase III. Comment peut-on accorder un prix Nobel pour avoir « rendu possible des vaccins mis au point en quelques mois », vaccins non testés normalement ?
  • Qui a prouvé que « les vaccins ont permis de sauver de nombreuses vies et de sortir plus rapidement de la pandémie » alors qu’il est officiellement avéré que lesdits vaccins n’empêchaient pas de contracter la maladie et que celle-ci s’est atténuée naturellement du fait des mutations successives du virus qui devenait de moins en moins dangereux ?
  • Depuis quand accorde-t-on un prix Nobel à une découverte qui « pourrait» (sic) être favorable à la prévention d’autres maladies infectieuses et même au traitement de certains cancers. En général, on attend au moins dix ans, si ce n’est plus pour s’assurer du résultat d’une découverte avant de l’honorer d’un prix aussi prestigieux.

La campagne mondiale de vaccination anti-covid 19 a fait l’objet d’une publicité considérable et justifié des pressions, des menaces, des ostracismes, des condamnations pénales. Les personnes vaccinées ont été les cobayes non avertis et non suivis professionnellement d’une expérience dont le résultat scientifique n’a fait l’objet d’aucune publication officielle. Donner maintenant un prix Nobel de médecine à des chercheurs dont les travaux sont importants mais encore en voie d’essai, sous prétexte que cela aurait permis de créer et d’adapter un vaccin largement contesté ressemble plus à un coup de pouce à la vente de vaccins en perte de vitesse et à Pfizer et Moderna dont les rentrées baissent après deux années fantastiques qu’à une véritable reconnaissance scientifique. A la limite, c’est une insulte à tous ceux qui sont morts, ont souffert, souffrent encore et souffriront peut-être longtemps à cause d’un vaccin encore en phase d’essai.