Les « valeurs de l’Union européenne » ou le zéro absolu

Même la RTS en a parlé, il y a quelques soirs, aux nouvelles : M. Jacques Baud, ex-colonel des services suisses de renseignements, ex- expert de l’ONU, ex-délégué auprès de l’OTAN, auteur de plusieurs livres et de maintes conférences relatives aux faits historiques en rapport avec le  conflit ukraino-russe, domicilié à Bruxelles, est séquestré chez lui sur ordre de l’UE, privé de tout accès à ses comptes, d’ailleurs gelés, avec interdiction de sortir de chez lui donc de regagner la Suisse, de se procurer  même de quoi manger. Aucune décision judiciaire, aucun droit d’être entendu, une absolue présomption de culpabilité. De quelle culpabilité au fait ? D’avoir, au sujet de la guerre en Ukraine, exposé des faits et des opinions contraires à la doctrine européenne. Le voilà donc présumé « suppôt de Poutine » ; un violeur d’enfants serait moins mal traité. Plusieurs parlementaires européens, par bonheur, sont indignés d’un traitement si honteux et le disent même à Bruxelles. Ces parlementaires semblent au demeurant découvrir le règlement applicable (par chance non [encore?] repris par la Suisse !).

Alors quatre questions viennent à l’esprit :

  • Qui peut bien avoir fabriqué un tel règlement ? Selon quel processus démocratique ?
  • En quoi ce règlement est-il conforme aux « valeurs occidentales », telles que le respect des droits de l’homme et la liberté d’opinion?
  • Qui peut avoir envie de se rapprocher d’une Union européenne capable d’une telle infamie ?
  • Comment le Conseil fédéral va-t-il réagir face au traitement ignoble réservé à un de ses Citoyens ?

La crise économique, les désordres intérieurs et la guerre en Ukraine semblent avoir rendu fous certains hommes d’Etat européens !

Puisse l’année 2026 les ramener à la raison !

 

 

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