Cette « extrême-droite » française, quels crimes a-t-elle donc commis?

L’affolement médiatique et politique après le premier tour des élections françaises oblige à regarder la vérité en face : quels crimes lui reproche-t-on à cette droite dite « extrême » pour lui préférer, par exemple, une gauche où les communistes esquissent des postures  de vierges effarouchées ?

Si j’en crois les « sages » qui s’expriment quand ils la qualifient, cette droite, de « populiste », raccourci de toutes les infamies politiques imaginables, ils lui reprochent avant tout de proposer des solutions dont personne ne veut débattre à des problèmes dont personne ne veut parler. Citons-en quelques-uns: est-il souhaitable qu’un homme politique qui peut engager son pays soit double national donc soit redevable aussi à un autre pays? Est-il souhaitable qu’une société doive  accueillir et assimiler à ses frais en peu de temps une population très nombreuse d’une culture très différente de la sienne ? L’Union européenne est-elle conforme à la société de paix envisagée à la fin de la 2e guerre mondiale ? Les Etats-Unis sont-ils vraiment des alliés fiables ? Vaut-il mieux que la nationalité soit celle du sol ou celle du sang ?

Aucun de ces sujets ne peut être traité sans échange d’opinions, d’expériences, de sensibilités. Or il est impossible, en France autant d’ailleurs que chez nous et dans maints pays européens dits démocratiques, de discuter de ces sujets publiquement. On n’a pas le droit d’essayer d’envisager les problèmes et d’y chercher des solutions, parce que, selon les beaux esprits moralisateurs qui mobilisent le crachoir, il n’y a pas de problème. Celui qui en voit un est xénophobe, raciste, éventuellement antisémite, toujours anti démocratique, un brin nazi ou fasciste (on oublie que le nazisme est du national-socialisme, donc guère à droite !). Or quand la réalité est niée ou ignorée, elle se venge. L’atmosphère sociale devient pestilentielle. Quelques mouvements vont proposer des solutions, mais sans qu’aucune discussion ait jamais permis de confronter puis de concilier des approches et des sensibilités divergentes. Le consensus est impossible ; alors  les plus lâches, tous ceux qui ne veulent ni voir les problèmes ni en parler, crient à la trahison.

Saurons-nous, en Suisse, tirer une leçon du miroir français ?

 

 

 

 

40 réponses à “Cette « extrême-droite » française, quels crimes a-t-elle donc commis?”

  1. Hélas non! Pour répondre à votre question très pertinente. Mais où nous trouvons-nous donc? Qui refuse le débat? C’est vers ceux-là que doit pointer notre regard.

  2. L’extrême droite est un miroir aux alouettes.
    C’est une façade, qui est présentée au peuple afin de faire passer des politiques d’austérités en temps de crise économique.
    Que l’on discute de tout, oui.
    Que l’on se fasse avoir par des escrocs, non!
    Car derrière le piètre spectacle politique présenté à la population, nous retrouverons sans doute des financiers prêts à tout pour faire passer la pilule.

  3. Quand vous parlez de l’extrême droite, parlez vous de Mitterrand, membre du gouvernement de Vichy, de Laval du cartel des gauches dès 1924, de Pierre Caziot, François Darlan, Paul Baudouin, Raphaël Alibert, Pierre Laval, Adrien Marquet, Yves Bouthillier, Philippe Pétain, Émile Mireaux, Maxime Weygand, Jean Ybarnégaray, Henry Lémery, François Piétri, Louis Colson.

    Trouvez un seul de ces membre du gouvernement Vichy, un seul de ces collabo qui n’était encarté dans un parti de gauche ou d’extrême gauche ?

    C’est ça l’extrême droite ?

  4. En effet, pourquoi parle-t-on toujours d’une « extrême » droite, mais jamais d’une extrême gauche ? La Droite ou le Centre, ou La Gauche, cela est suffisant pour vivre ensemble dans ce pays où la Présidente de la Confédération ne pourra jamais dissoudre l’Assemblée nationale…
    Merci pour ce grain de sable percutant.

  5. Oh! Madame tout cela est si vrai et si frustrant! Il y a bien longtemps que le mot Liberté a perdu tout son sens en France. Dans mon Pays, je ne puis ouvrir la bouche sans que je me fasse traiter de tous les noms possibles, parce que je parle et pense comme vous. Je vis bien loin de mon Pays où je ne suis plus chez moi. Je suis mieux traitée à l’étranger. Vous lire me rassure, je ne suis pas seule.

  6. Ce qui se passe en France actuellement est indigne d’une démocratie.

    A partir du moment où un parti politique n’enfreint pas la loi, c’est le processus démocratique qui doit prévaloir: débat et votation.

    Au lieu de cela, on assiste à une quasi-censure de ce parti. On diabolise, on traite de complotiste, de vendu à l’ennemi, on déforme les propos. Tout cela sans être capable d’apporter la moindre preuve.

    Il est devenu quasiment interdit d’apporter un soutien à ce parti. C’est le mal absolu. Et, malgré des règles strictes, la couverture médiatique est biaisée. Sans parler des meetings électoraux du RN qui sont sabotés par des extrêmistres (menaces et violences) en toute impunité.

    Et, malgré cela, le peuple français confirme sa préférence pour ce parti qui arrive largement en tête avec presque 35 % au 1er tour, seul contre tous.

    Alors, au lieu de respecter le choix des français, les grandes manoeuvres débutent avec un gouvernement qui, au lieu de rester neutre, martèle que le peuple français a mal voté. Le peuple reçoit ainsi l’ordre de faire barrage par tous les moyens car si le RN obtient une majorité absolue, ça sera l’apocalypse. Tous les coups sont permis.

    Les petites magouilles débutent alors avec le jeu des désistements afin d’empêcher aux français de confirmer leur choix du 1er tour et les forcer à le reporter sur un autre candidat pour sauver la France en faisant barrage au RN. Mais on ne parle pas là de voter pour un candidat proche de vos convictions mais carrément à l’opposé de l’échiquier politique et souvent des personnes peu recommendables.

    Ainsi, le NFP se désiste et appelle leurs électeurs (y compris ses membres d’extrême gauche du LFI) à voter pour… Elisabeth Borne, leur ennemie jurée et ancienne 1ère ministre qui aura abusé du 49.3 et essuyé de plusieurs motions de censure.

    A Avignon, la maire appelle à voter pour voter Raphael Arnaud, antifasciste LFI, créateur de la jeune garde, classé fiché S pour faire barrage.

    Les exemples contre nature se multiplient. Ainsi, voter RN c’est raciste mais voter pour quelqu’un qui justifie les actes terroristes du Hamas, ça passe si c’est pour la bonne cause.

    C’est une véritable inversion accusatoire: on fait référence à l’occupation nazie pour disqualifier le RN tout en demandant de voter pour des candidats qui ont tenu des propos jugés antisémites dans mettre en échec le RN.

    Alors, oublions la propagande et prenons un peu de distance comme dans un fact checking »:

    – La personne qui craint une majorité absolue à l’Assemblée (RN ou autre), c’est Macron. Il perdrait la majorité de ses pouvoirs.

    – C’est Macron et son gouvernement qui tirent les ficelles de cette contre-offensive qui a commencé avec la décision de dissolution.

    – La politique de Macron a amené 35 % des français à le détester (ainsi que sa politique) et voter RN. Or, il n’a pas l’intention de changer de direction: il d’ailleurs déjà voté pour la ré-élection de Von der Leyen ainsi que Thierry Breton. Il va tenir le cap sans rien changer.

    – Macron n’a aucune chance de renverser la vapeur avec seulement 20 % des voix.

    Alors, il faut magouiller une nouvelle fois pour garder le pouvoir: il suffit d’éviter une majorité absolue et ça sera le chaos. La France sera ingouvernable.

    Il nommera ensuite un gouvernement hybride qu’il pourra manipulera guise et utilisera sa minorité de 20 % comme rôle d’arbitre des deux blocs. De plus, il restera le 49.3 au gouvernement comme possibilité de forcer des décisions. Sans compter que le président garde un pouvoir important notamment au niveau international et surtout militaire.

    En affirmant sauver la France en faisant barrage au RN, il privera ainsi le peuple de ses choix politiques et pourra mener sa politique 2 ans de plus.

    Sa propagande contre le RN tiennent des manoeuvres d’un « dictateur » pour brider l’opposition. Ce n’est plus un homme d’Etat qui agit pour le bien de son peuple.

    Si le RN n’obtient pas une majorité dimanche prochain, Macron aura gagné. Le pire pourra alors arriver car son programme est clair, par exemple, sur le plan militaire.

    Les deux prochaines années seront alors très difficiles car la pression populaire ne fera que s’amplifier et ne pourra être contrôlée que par la force.

    Alors espérons que les français ne tomberont pas dans le panneau.

    1. La stratégie de Macron, c’est soit moi, soit le RN (et le chaos).
      Donc le RN est l’allié élu par Macron pour empêcher toute autre alternative.
      D’autre part, le RN sert aussi la volonté de Macron pour démontrer que l’Etat nation ne vaut plus rien, qu’il est dépassé.
      En effet, Macron souhaiterait passer à l’Etat européen supranational pour le bien du grand capital en difficulté.
      Je pense également que Macron adore vos commentaires outrés.
      C’est exactement ce type de réaction colérique qu’il recherche pour faire bouger les choses dans sa direction.

      1. Je ne suis pas en désaccord avec vos 4 premiers points qui complètent mon constat. C’est d’ailleurs ce qui a amené 80 % des français à lui tourner le dos: il y avait, en effet, beaucoup de la colère dans ces bulletins.

        Ce qui conforte dans mon analyse, c’est l’alliance totale que Macron a été obligé de faire avec LFI. C’est désormais annoncé et mis en place pour le second tour.

        Or, dimanche encore, il l’avait encore exclu en traitant LFI et les Communistes d’infréquentables antisémites qui soutenaient des terroristes. Ainsi, les premières projections qui lui avaient été remises étaient trop optimistes car il pensait faire alliance avec le NFP sans le LFI.

        Il ne s’agit donc pas que les choses bougent dans sa direction mais qu’elles n’aillent pas dans celle du RN.

        Et je vous garantis que, face à un bulletin de vote, pas mal de français partagent mon dégôut car il y a encore 1 mois, tout ce petit monde s’insultait sans aucun respect pour l’autre.

        Certains électeurs LFI ne pourront jamais voter pour quelqu’un qui a voté, ces derniers mois, une loi qui les impacte désormais personnellement. Et, vice-versa, un électeur de droite qui n’a pas franchi le rubicon en votant RN aura beaucoup de mal à voter pour un candidat qui a affirmé « un flic tué c’est une électeur du RN en moins ». Son coeur pourrait pencher dans l’autre sens.

        Faire le pari de réconcilier les extrêmes en une semaine, c’est très risqué. Tout va se jouer à un cheveu donc je ne pense pas que Macron apprécie les commentaires outrés de ses électeurs.

        Je vous le répète: le seul agenda de Macron est de se maintenir au pouvoir. Il lui reste quelques jours. Il ausssi pris les devants en remplaçant tous les préfets pour bloquer le futur gouvernement.

        On ne s’accroche pas au pouvoir ainsi pour rien. N’importe lequel de ses prédécesseurs aurait déjà jeté l’éponge. Au lieu de cela, il commence a préparer l’utilisation de l’article 16 de la constitution.

        Il y a donc autre chose: soit un ego demesuré (je n’irai pas plus loin dans l’analyse car je ne suis pas psychiâtre). Soit il est aux abois car il joue très gros pour une raison que nous ignorons.

        Et quand on ajoute cette pièce du puzzle à la situation internationale ça devient très inquietant.

        Car la prochaine étape pour l’Etat européen supranational pourrait être de s’engager dans un conflit armé international.

        J’espère me tromper et il serait intéressant d’échanger à nouveau dans quelques mois: je pense que nous serons fixés à l’automne.

        1. Macron ne fait alliance avec personne de ses rivaux, il utilise les uns et les autres et divise le monde politique dans son intérêt, et à très court terme.
          Quant au fait qu’il restera peu de temps au pouvoir, j’en doute – Macron est jeune et ambitieux, il bénéficie de soutiens extrêmement solides, et il est parti pour rester au pouvoir un certain temps soit en France, soit au niveau de l’UE.
          Son positionnement est habile – toujours placé au centre du jeu – soit en France, soit dans l’UE.
          Je n’aime pas sa politique de la terre brûlée, mais il faut reconnaître que c’est un politicien très puissant – assurément le plus influent en Europe.

          1. Nous sommes donc d’accord. Quand à sa longévité au pouvoir, je n’en doute malheureusement pas. Ma question concernait ses motivations car un tel acharnement, c’est rarement vu.

            Un point toutefois, Macron fait partie de ces dirigeants à qui on a appris qu’il fallait prendre un maximum de risques. Dans son cas, ça tient du joueur de poker. Et parfois, on perd car on ne peut pas tout maîtriser.

            Macron est un mercenaire qui obéit à ceux qui l’ont placé là. S’il échoue, il sera immédiatement remplacé (en fait dès dimanche). Il serait alors donné en pâture au peuple pour calmer sa colère et permettre à la nouvelle équipe de continuer son boulot.

            C’est pour cela qu’il prend tant de risque: c’est le seul moyen de réussir dans des objectifs jugés impossibles et de sauver sa peau.

            C’est une méthode qui a fait ses preuves dans d’autres domaines.

          2. Le Président Macron est issu de la finance, donc oui, il aime sans doute jouer et prendre des risques. Et il peut aussi miser sur une baisse du marché.
            Comme financier bien informé, Macron a peut-être accès à des informations que nous n’avons pas. S’il a dissous l’Assemblée nationale, alors que rien ne l’y obligeait, on peut émettre l’hypothèse qu’il dispose d’une information sensible sur ce qui pourrait arriver ces prochains mois et qu’il en a tenu compte (krach financier par exemple). Une forme de délit d’initié.
            Si la France se retrouve sans majorité, qu’il y a peut-être un gros krach financier en vue + le retour chaotique de Trump, Macron ne sera absolument pas tenu responsable de la l’évolution pénible de la situation à venir, et il restera au-dessus de la mêlée en tant que Président élu jusqu’en 2027.
            En revanche les partis qui s’écharpent à l’Assemblée nationale vont être tenus pour irresponsables.

      2. @ Samy qui écrit : »C’est exactement ce type de réaction colérique qu’il recherche pour faire bouger les choses dans sa direction. »
        Oui… provoquer …en espérant un retour en sa faveur .
        Selon le journal « Le Monde, lors de la commémoration du massacre d’Oradour.-sur-Glane perpétré par les nazis,et alors que le RN etait sortie victorieux des élections européennes, Macron, qui la veille avait dissout l’Assemblée, s’est permis de déclarer fièrement à un grand patron proche de l’Elysée :
        « Je leur ai balancé ma grenade dégoupillée dans les jambes; on va voir comment ils s’en sortent… »
        Est-ce l’attitude d’un président digne de ce nom ? Général ,au secours, revenez !
        Je fais un voeux : que la grenade dégoupillée lui revienne comme un boomerang….

        1. La stratégie de Macron est la terre brûlée.
          Il surprend ainsi ses adversaires en les forçant à se mettre en mouvement lorsqu’ils ne sont pas bien préparés, qu’ils souhaitaient un compromis, etc.
          Bien évidemment, cela n’est pas responsable à nos yeux.
          C’est une politique du pire – qui devrait nous indiquer à tous que nous sommes entré dans une période de crise politique très puissante.

      3. « C’est exactement ce type de réaction colérique qu’il recherche pour faire bouger les choses dans sa direction. »

        Visionnez cette vidéo, vous commencerez peut-être à comprendre l’ampleur du problème et pourquoi il est impossible de ne pas ne pas réagir vivement (regardez là en entier et en particulier à 5’20).

        ttps://youtu.be/USJRkKoSZSs

        Insultes, racisme, antisémitisme, sexisme, appel à la haine et appel au meurtre.

        Et personne n’a condamné ce clip de campagne produit par une ensemble de rappeurs et qui a largement circulé.

        On peut donc enfreindre la loi quand c’est pour la bonne cause.

        Et c’est avec cette équipe que Macron a fait alliance. Vous parliez d’amalgame et de populisme ?

        La situation est bien plus grave que vous ne l’imaginez.

        1. L’attentat sur Trump donne une autre dimension à cette propagande entre les deux tours des législatives en France.

          Certains candidats ont considéré que l’extrême violence notamment contre les femmes politiques dans ce clip était normale car « artistique ».

          Choisir l’appel à la haine pour éliminer l’opposition politique, présentée comme un ennemi intérieur vendu à l’étranger, a des conséquences. C’est admettre implicitement que n’importe quel acte est justifié.

          Aux USA, plusieurs personnes ont appelé publiquement à faire barrage à Trump par tous les moyens. C’est sans compter que certains esprits simples passent alors à l’acte.

          Tout comme en Slovaquie avec Robert Fico.

          En France, le RN a annulé les évènements de campagne quand il y a eu des menaces. Ils ne sont pas entrés dans le jeu de la confrontation: cela leur a coûté quelques sièges tout en évitant ce type de drame.

          A l’Assemblée, le triste spectacle confirme aux électeurs que l’éthique n’a pas sa place en politique. Le RN reste au dessus de la mêlée car disqualifié d’office pour diablerie.

          Aux USA, Trump séduit certains indécis par son attitude après l’attentat: il peut désormais faire sa campagne sur le thème de la réunion des américains derrières leurs valeurs.

          A contrario, ces dernières années, un gouvernement qualifié de centriste, union de « modérés » de gauche et de droite, a été le pire adversaire de la liberté, un allié inconditionnel des industries au passé parfois peu reluisant, promoteur d’une censure d’Etat et partisan d’une guerre sans limites.

          Ceux qui se battaient pour les droits de l’homme et la liberté d’expression, soutenaient les lanceurs d’alerte et s’opposaient aux guerres ont renié leurs valeurs.

          L’extrême droite peut s’engouffrer dans la brèche et se poser ainsi en défenseur de la liberté et ami du peuple.

          On marche sur la tête et ça va très mal se terminer !

  7. Et ces politiciens ont le culot de se réclamer de la démocratie ! Ils accusent la Russie, la Chine et la Corée du Nord en particulier de totalitarisme. Peut-être, mais ont-ils vu par eux-même ou se content-ils de colporter les ragots à la mode ? Ils seraient peut-être étonnés d’y trouver des populations heureuses, respectueuses des institutions auxquelles elles participent, se satisfaisant de peu mais heureuses contrairement à nos populations occidentales en perpetuelle quête d’une fortune, d’une place dominante et d’un confort dont seuls pour la plupart une petite minorité de privilégiés héritent, ou d’une longévité illusoire promise par l’agitation sportive et les produits pharmaceutiques et autre onguants achetés à prix d’or. Et la France, berceau de la démocratie post-révolutionnaire en Occident, est-elle aujourd’hui l’exemple de la réussite, du bonheur et de la paix ?

  8. Bonjour, et merci pour vos propos tellement justes! Le RN, tout comme l’UDC chez nous, ce n’est pas l’extrême droite, mais une droite patriote et conservatrice!

  9. Ou bien…on préfère l’extrème droit à l’Américain?` Donnez les droits au roi Trump, le pauvre mal-traité…et il serait heureux d’inclure ses amis de droit français dans son monde exclusif et de vérité absolu, type « we are the best » et de leur montrer comment regner, arracher des pouvoirs exceptionels, de plus en plus proche de Poutine et cie… »We rule the world… »

    1. Monsieur Chatwin (malgré votre pseudo vous n’avez rien gagné !),
      Pourquoi chercher de mauvais exemples à l’étranger alors que la France détient avec Monsieur Macron l’archétype du potentat cherchant à s’arroger les pleins pouvoirs !

  10. Le gouvernement français nous offre un spectacle consternant depuis pas mal de temps mais ce qu’il nous donne à voir et à analyser entre les deux tours des élections législatives dépasse l’entendement. Le Premier Ministre, Monsieur Attal suspend sa réforme de l’assurance chômage comme un parent excédé donnerait cinquante francs à son enfant pour qu’il lui fiche la paix. Quant à Monsieur Marcon, il recommandait très récemment à son peuple de ne voter ni pour le rassemblement national ni en faveur du nouveau front populaire. Quelques jours après, le Président français encourage ses citoyens à voter pour la France insoumise oubliant que certains de ses membres ont créé le chaos tout au long des ces derniers mois au sein de l’hémicycle. Je ne sais pas comment nos voisins comprennent les messages contradictoires de leurs dirigeants. L’on pourrait aussi mentionner le Ministre de l’économie, Monsieur Lemaire qui estime ne pas avoir commis d’erreurs majeures. Je regrette également que certains journalistes de la RTS semblent oublier leur obligation de neutralité lorsqu’il s’agit de politique étrangère.

  11. Parmi les synonymes d’extrême figurent notamment, les termes d’effroyable, affreux, abusif et d’autres encore.
    Le terme extrême évoque donc bien l’idée d’une limite dangereuse ou pas selon la situation mais en tout cas une limite.
    Dans le cadre de la vie sociale la mesure n’est-elle pas de bon aloi ?
    Est-il sage d’oublier que le nazisme est issu de l’extrême droite ? Et que si elle se retrouve à nouveau au pouvoir elle pourrait bien finalement se montrer telle qu’elle est, c’est-à-dire extrémiste ?
    Par exemple, interdire certains postes aux binationaux ? Car, cela commencerait par des postes importants au sein de l’Administration pour s’étendre à des métiers manuels ; l’idée ayant été acceptée par vote populaire. Nul ne peut dire où cela s’arrêterait.
    Ce ne sont pas les étrangers qui sont dérangeants, mais bien les gens mal élevés, sans morale ni dignité qu’ils soient étrangers ou nationaux.
    Et puis, les étrangers, ce sont les Européens qui sont allés les chercher chez eux n’est-ce pas ?
    Est-ce que la civilisation occidentale ne s’est pas toujours vantée d’être le phare de l’humanité ? Un phare n’est-il pas attirant ?

    1. Navrée, mais le nazisme n’est pas d’extrême droite: sans communisme (=socialisme international), il n’y aurait pas eu de socialisme national.
      Les extrêmes sont des extrêmes sans gauche ni droite. Ils sont simplement une négation de la liberté de penser et de respecter l’autre.

      1. Merci de votre correction Chère Madame.
        En tant que mouvement proche du fascisme et même si formellement il n’est pas « issu » de l’extrême droite, la question est bien plus complexe ; le nazisme porte tout de même très nettement le « parfum » xénophobe de l’extrême droite ne trouvez-vous pas ?
        Ne serait-il pas judicieux et urgent d’apaiser les tensions sociales haineuses ?
        Oui, les extrêmes pointent à tous les points cardinaux.
        La politique est chose bien compliquée ; quel parti politique peut se targuer d’avoir la solution miracle ? Ou une solution miracle à un problème spécifique
        Avec mes cordiales salutations.

        1. Merci de votre réaction. J’ai toujours considéré que la xénophobie était autant de gauche que de droite, dans la mesure où il s’agit d’une « haine » de celui « qui n’est pas de mon groupe ». C’est, je le crains, un sentiment assez « naturel » chez l’être humain et contre lequel on est sans cesse en train de lutter à titre personnel, précisément pour essayer « d’apaiser les tensions sociales haineuses ». Et on ne peut les apaiser qu’en se connaissant soi-même et en essayant de maîtriser ses propres réactions. C’est d’ailleurs en cela que la vie est passionnante: la recherche de la maîtrise de soi dans l’intérêt de l’autre.

        2. Pourquoi  » le nazisme porte tout de même très nettement le parfum xénophobe de l’ extrême droite » Je serai curieuse de lire vos explications.
          C ‘ est fou comme la gauche a le chic depuis toujours , de se défausser de ces démons en les faisant porter par d ‘autres.
          Ceci dit : nazi = national socialiste.. …socialiste, j’ insiste.

          1. Bonjour Madame,
            Merci de votre mot.
            Comme vous avez raison !! La gauche comme la droite et tous les partis ont beaucoup de peine à reconnaître leurs erreurs. Mais que sont les partis ? Sinon seulement des idéologies qui s’accolent des étiquettes ? Et bien-sûr, ne faut-il pas que ces étiquettes soient racoleuses ? Certaines de ces idéologies ne ménagent pas les plus fragiles qui tout à coup, peuvent se sentir légitimés à commettre des actes violents, au nom de leur idéologie en laquelle ils voient une religion. Dans certains cas, on le voit (presque) quotidiennement en France, peut être criminels.
            Donc, au sujet de l’étiquette « national-socialiste », je vous laisse consulter le site sur le sujet ou sur celui du nazisme sur Wikipédia s’il vous plaît.
            Le RN français s’y apparente dans la mesure où ses prises de positions sont racistes. D’ailleurs des électeurs du RN se disent ouvertement racistes. Autrefois, il n’y a pas si longtemps, on n’aurait jamais osé ouvertement s’ avouer raciste ou xénophobe !! Mais aujourd’hui, les barrières tombent et n’est-ce pas dangereux ?? Voir aussi la réponse de Madame Sandoz du 3 juillet à 18h47 pleine de sagesse ! (juste en dessous).
            Non, là c’est mal vu, je ne suis pas de gauche et même bien au contraire !! Mais, d’aucune extrême non plus.
            Bien à vous, excellent weekend.

      2. Chère Madame Sandoz,
        Il ne suffit pas de se limiter à l’utilisation de tel ou tel mot. Sinon Macron serait un produit de la Renaissance italienne, parce qu’il utilise le mot renaissance.
        Derrière les logos et les slogans, il y a des programmes politiques, des financements politiques et de soutiens – puis des actes politiques.
        On peut se renseigner sur l’histoire de ces mouvements: qui les a fondés et financés, quelles ont été leurs décisions et inspirations?
        Ainsi on verrait que le parti nazi a été favorisé et financé par une partie importante de la bourgeoisie allemande de l’époque, par les grandes industries allemandes (aciéries), par les banques. Très tôt, il bénéficie de soutiens internationaux. C’est assez similaire pour la montée du fascisme italien, favorisée par le patronat italien de l’époque.
        La Suisse joue un certain rôle, avec Genève pour l’EIA -ttps://fr.wikipedia.org/wiki/Entente_internationale_anticommuniste
        Donc, pour reprendre votre phrase, je dirais plutôt – sans l’opportunisme d’une certaine bourgeoisie, et sans le soutien cynique des banques et de très gros industriels, qui avaient très peur de perdre leurs acquis après la 1e guerre mondiale, il n’y aurait pas eu la création du fascisme et du national-socialisme.
        C’est aussi une réaction évidente de dépit face à la révolution russe – qui aurait voulu changer les règles du marché, le droit de propriété, etc. Une réaction qui ne me semble pas provenir des « socialistes » de l’époque.
        Il ne semble incorrect de présenter les choses ainsi.
        Hitler ne disait d’ailleurs pas cela. Sous le mot « national-socialisme », il entendait le bien-être social de la nation allemande, aryenne, avec sa vision hygiéniste, militariste et raciale que l’on connaît.
        Pour revenir à l’actualité: ce qui se passe en France est très inquiétant. L’action du président Macron est inquiétante. La montée des extrêmes est inquiétante. Les provocations organisées sont inquiétantes. Les réactions sont inquiétantes.
        Mais cela n’est pas inéluctable.
        La lucidité et la responsabilité me semblent des voies à favoriser.

      3. Pour compléter mon propos, avec un peu de nuance:
        Il y a quand même certaines similitudes entre nazisme et communisme dans certains graves défauts:
        – volonté orgueilleuse d’incarner et d’accomplir l’histoire
        – obsession de la modernité
        – hygiénisme social violent
        – projet d’éducation politique dès la petite enfance
        – volonté de se fonder sur une politique scientifique
        Tout cela devrait nous amener à regarder avec suspicion ceux qui aujourd’hui encore prétendraient incarner cela pour notre bien.
        Et donc: faisons preuve de modestie avec la science et la technologie, laissons les enfants et l’école complètement en dehors de la politique, ne prétendons pas sauver le monde, rejetons les méthodes basées sur la violence, observons l’histoire pour notre humilité.

    2. Interdire certains postes aux binationaux..
      Pour ma part je trouve cela tout à fait normal.
      Si vous avez un poste à responsabilité dans le cadre de la politique ( par ex. élu à Berne ou ambassadeur ) ou dans tout autres domaines qui impliquent un choix entre les 2 pays dont vous avez la nationalité…

  12. @Chantal : à propos de votre dernière phrase ..
    Absolument de votre avis.. On n ‘a aucun doute quant à leur position sur l’ échiquier politique..c est clair comme de l ‘ eau de roche. Regardez l ‘ air pincé de tel ou tel présentateur (surtout une certaine présentatrice ) lorsqu ‘ il ( ou elle) invite un(e) UDC , voire même un(e) PLR.. Ces gens là font semblant d ‘ ignorer que leur salaire est payé par TOUS les abonnés, quelle que soit leur couleur politique.

  13. Magnifique spectacle !

    Les clowns et les magiciens se sont surpassés durant ces législatives. Guignol et Madelon ont pointé Gnafron du doigt. Les médias ont joué le Gendarme avec son bâton.

    Tout le monde est tombé dans le panneau: la macronie, qui n’avait que 15 %, neutralise l’extrême droite.
    Macron restera président et nommera un gouverment à sa botte pour pousuivre sa politique. Il ne reste plus qu’à organiser quelques trahisons pour neutraliser l’extrême gauche dont il n’a plus besoin et pourrait devenir encombrante.

    Il suffira de choisir un 1er ministre dans hors LFI pour s’allier avec les autres formations. Une alliance entre « modérés » pourrait ainsi « gouverner ». C’est à dire « status quo ante ». L’opposé de ce que les français ont exprimé dans les urnes.

    Alors, Attal est prié de de poursuivre pour l’instant. Tout s’est passé comme prévu !

    Il faut dire que les médias ont joué leur numéro à la perfection:

    – Avant le 1er tour: « l’extrême droite largement gagnante dans les sondages »
    – Après le 1er tour: « Raz de marée pour l’extrême droite qui est aux portes du pouvoir »
    – Après le 2ème tour: « l’effondrement de l’extrême droite dominée par l’extrême gauche er la macronie »

    Quel est ce tour de magie ?

    Avant et durant le premier tour: on parle de pourcentages de votants soit 32.5 % pour le RN et ses alliés (dont 28 % pour le RN seul).

    Face au diable, il s’agit de faire très peur au peuple. Les projections sont claires: le RN va tout rafler. On ajoute alors une pincée de diabolisation: ceux qui ne se désisteront pas dans les triangulaires sont de dangereux hérétiques complotistes manipulés par l’étranger.

    Or, même avec 35 % des voix on ne peut pas gagner. C’est la règle du jeu dans une scrutin majoritaire à deux tours.

    Ainsi, des personnages peu reluisants ou dont les français ne voulaient plus entendre parler se voient propulsés à l’Assemblée: car entre la peste le choléra, il faut choisir le second.

    Après le second tour, on ne plus parle que de sièges à l’Assemblée. Or, avec 143 siège, le RN et ses alliés n’occupent que la 3ème place (soit 25 %).

    C’est la dégringolade !

    Mais si l’on prend le nombre de suffrages: le RN et ses alliés obtiennent 37 %.

    Ainsi, le score du RN sera resté constant entre les européennes et le 2ème tour des législatives. C’est le 1er parti de France mais il ne fera probablement pas partie du gouvernement.

    A contrario, si l’on analyse le score du NFP: c’est certes 163 sièges (soit 28 %) dont 71 pour LFI (12 %), 64 pour le PS (11 %), 33 pour les écolos (6 %) et 9 pour le PC.

    Mais, seulement 26 % des suffrages.

    Quand à Ensemble (le camps présidentiel), il ne réunit que 23 % des suffrages malgré le jeu des désistement qui enfle son score. Ce tour de passe-passe va permettre à Macron de gouverner quasiment comme avant en ignorant le souhait de la majorité des citoyens.

    Car, la plupart de ceux qui ont voté RN ou LFI souhaitaient tout simplement son départ.

    Tout cela n’augure rien de bon pour le pays. Car la colère du peuple ne fera qu’enfler mais pourra à nouveau être réprimée au nom de la démocratie.

    1. Visiblement, personne ne pourra gouverner la France durant au minimum une année.
      Et c’est peut-être la situation recherchée par Macron, qui demeurerait absolument seul aux commandes?
      Donc la grille de lecture gauche/droite me semble très mauvaise pour expliquer les dynamiques qui sont à l’œuvre.
      C’est beaucoup plus inquiétant que cela.
      Potentiellement, cela peut aboutir à une forme d’Etat d’urgence tacite.

      1. Je crois avoir donné bien plus de clés de lecture qu’une simple analyse droite-gauche:

        « Ce tour de passe-passe va permettre à Macron de gouverner quasiment comme avant en ignorant le souhait de la majorité des citoyens. Car, la plupart de ceux qui ont voté RN ou LFI souhaitaient tout simplement son départ. »

        Un président (+ son gouvernement et son parti) très impopulaire va gouverner deux ans de plus avec une minorité grâce à une manipulation de l’opinion avec la complicité des médias. C’était le seul but recherché.

        Tout n’a été qu’illusion: on a fait croire au peuple que le RN allait gagner et que cela entraînerait le chaos. Tout cela pour mobiliser les troupes contre le grave danger que courrait la démocratie. Puis on annonce un effondrement en remerciant le peuple qui a bien voté pour contrer l’ennemi intérieur.

        Alors que le score du RN a été stable depuis les européennes jusqu’à la fin des législatives. En fait, il a même augmenté de 2 % entre les deux tours.

        On vous a vendu un tsumani et une digue. Et la mer est resté plate du début à la fin.

        Je vous rejoins sur la suite: c’est très inquiétant. C’est une forme de « coup d’état » qui exploite les failles du système.

        Pas ailleurs, vous écrivez « Visiblement, personne ne pourra gouverner la France durant au minimum une année.

        C’est faux: Macron va continuer à décider de tout. Il va se débarrasser de l’extrême gauche en cherchant une coalition qui lui permet de gouverner comme avant. Et si LFI résiste alors il pourra décrêter une forme d’Etat d’urgence. En fait, c’est peut-être même le but recherché.

        Car, rappelons que la France va être prochainement sous la tutelle de l’Europe (comme la Grêce à l’époque) à cause de son déficit: des troubles à l’ordre public sont donc à attendus quand les coupes seront décidées…

        Vu la situation budgétaire et géo-politique, il pourra alors prétendre défendre la survie de la nation en prenant un pouvoir absolu et « court-circuiter » la nouvelle Assemblée.

        Et, si cela ne suffit pas, il peut entrer en guerre à tout moment contre la Russie, ce qui lui donnera les pleins pouvoirs pour quelques années (il a déjà signé les traités qui engagent la France vis à vis de l’Ukraine et fait voté toutes les lois dont il avait besoin pour cela).

        La situation est donc, en effet, bien plus inquiétante.

        1. Pour vous citer:
          « Ce tour de passe-passe va permettre à Macron de gouverner quasiment comme avant »
          Macron n’avait pas besoin de dissoudre l’Assemblée pour y arriver.
          Il lui suffisait de continuer avec l’ancienne Assemblée.
          Donc, la dissolution a un autre but à mes yeux: rendre l’Assemblée actuelle dépassée – de même que les partis qui y sont représentés.
          Et forcer la France à changer de modèle.
          Encore une fois, Macron voudrait forcer une évolution vers l’Etat européen supranational.
          Pour y arriver, il doit paradoxalement affaiblir l’Etat français – sur le plan financier, comme sur le plan politique.
          Quand je dis que la France sera ingouvernable, cela signifie que l’Assemblée nationale ne pourra pas proposer de 1er ministre qui soit viable, car aucune majorité ne sera trouvée. Il y aura certes un gouvernement technique, mais pas de vrai gouvernement. Et cela peut durer minimum un an.
          La lettre que Macron vient d’envoyer me confirme dans mon opinion.
          Macron ne souhaite pas que l’Assemblée trouve facilement un compromis. Son attitude favorise un blocage.
          Pendant ce temps, Macron assurera le service minimum, en arguant que l’Assemblée est hors-jeu, et, qui sait, la France va peut-être se retrouver dans une crise de la dette à l’automne?
          Or cette crise pourrait justifier l’aide de l’UE et de la BCE. Ce qui rapproche de la solution souhaitée par Macron et son équipe: transférer toujours plus de pouvoir au niveau de l’Europe supranationale.
          Pour le reste, effectivement, la situation internationale amènera peut-être de l’eau à son moulin, par exemple si l’Ukraine s’effondre.
          Et qui sait, après-demain, dans un climat de peur malsain, Macron sera peut-être devenu le nouveau président de la nouvelle Europe?

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