Cette guerre que l’OTAN a perdue !

Il faut bien le reconnaître, l’OTAN – et les Etats-Unis sous son couvert – a perdu la guerre en Ukraine (et pourtant l’Ukraine n’était pas membre de l’OTAN – et ne l’est pas encore !- et l’OTAN n’avait pas à intervenir dans le conflit).  M. Trump n’a pas pu conclure la paix en une semaine comme il l’avait promis et M. Poutine, lui, profite discrètement du chaos général causé par les gesticulations tarifaires du même M. Trump pour finir d’avancer tranquillement ses pions en Ukraine, de manière sans doute à reprendre totalement les oblasts avant d’envisager de signer un cessez-le-feu, voire la paix. Et pendant ce temps, des hommes meurent tous les jours au front, des deux côtés, mais personne n’y prend garde, car tous les yeux en Occident sont rivés sur la bourse. Triomphe des « valeurs » occidentales ? Gâchis total !

Il y a bien quelques chefs d’Etat européens qui s’agitent pour faire croire à leur importance et surtout pour faire oublier leurs problèmes de politique intérieure. Pendant ce temps, la Chine rigole et pousse ses pions, malgré le traitement que lui inflige M. Trump.

La perfide Albion continue son double jeu : après avoir été, par son premier ministre de l’époque, Boris Johnson, le porte-parole de son grand frère américain en Turquie, en avril 2022, pour faire échouer les projets de paix entre la Russie et l’Ukraine et garantir à l’Ukraine un « soutien sans faille» de M. Biden  afin de « vaincre la Russie », un nouveau premier ministre britannique devient le grand copain de M. Macron et revendique avec lui le droit des pays de l’Union européenne de participer aux pourparlers de paix en Ukraine, avec une menace d’envoyer des forces européennes pour « surveiller » la paix. La perfide Albion – qui se découvre des amours européennes après le Brexit ! –  semble échapper aux taxes de l’Oncle Sam – et joue les va-t-en guerre pour l’Ukraine. Une chatte n’y retrouverait pas ses petits.

Que de souffrances humaines pendant que les « grands », aveuglés par leur égo, s’amusent à se faire peur et à jouer à « qui perd gagne ».

J’avoue apprécier le calme de nos autorités fédérales. Puissent-elles regagner ainsi de la crédibilité et conserver la capacité de réfléchir avant d’agir même quand il faut parfois réagir « vite » !

 

 

 

 

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